Problèmes d’approvisionnement en eau des villes africaines, politiques sociales défaillantes et mégaprojets urbains des villes latino-américaines, accroissement du secteur informel à Karachi, au Pakistan, et développement inégal des villes asiatiques... Les analyses des chercheurs sollicités par le Centre tricontinental, qui publie la revue, sont unanimes : le « nouvel ordre mondial » accroît les inégalités sociales et marginalise les populations pauvres.
Comme l’écrit Fantu Cheru, professeur d’études africaines et de développement à l’American University de Washington, « les bidonvilles se retrouvent maintenant à un jet de pierre de gratte-ciel scintillants et de centres commerciaux étincellants. ». Heureusement, au-delà de ce constat un brin déprimant, plusieurs des auteurs notent l’augmentation des initiatives citoyennes et de la mobilisation populaire.
Des textes très universitaires, peut-être pas une lecture du samedi soir, mais une masse d’information précieuse.
Ariane Jacob