L’édition de décembre du journal Alternatives présente un dossier spécial sur l’Amérique latine.
L’Amérique latine est marquée par la montée de la gauche et par une intégration régionale plus poussée, deux phénomènes conjoints, puisque ce sont les gouvernements progressistes qui ont le plus favorisé l’établissement d’institutions et d’accords communs. L’objectif : enrayer le néolibéralisme et l’influence néfaste des États-Unis. Un article d’Emir Sader parlent de ces phénomènes
Une nouvelle gauche s’appuyant sur des mouvements sociaux apparaît. C’est le cas en Bolivie et en Équateur, deux États marqués par de grandes inégalités sociales. Les réformes des présidents charismatiques de ces pays sont compliquées par les impératifs de la démocratie et par l’opposition d’une puissante minorité. Jorge Leon aborde le cas de l’Équateur, tandis que Manuel de la Fuente celui de la Bolivie.
Ces deux pays ne veulent pas suivre la voie d’une gauche centriste comme au Chili qui échoue à enrayer les maux sociaux comme l’explique Marcelo Solervicens. Ces dirigeants très populaires sont toutefois aux prises avec une dangereuse tentation : imposer les changements en bafouant les règles démocratiques.
Ce dossier comprend aussi un texte sur l’état des mouvements sociaux à Oaxaca, sur les 50 ans de résistance de Cuba, les convoitises que suscitel’Amérique centrale et les effets de la victoire d’Obama pour l’Amérique latine.
Du point de vue de l’engagement culturel, le journal Alternatives dresse le portrait de l’ONG brésilienne Groupo Cultural AfroReggae.
Bonne lecture !