Sur le site internet de l’entreprise, l’appareil vendu à la US army, le ARH, et présenté comme un champion qui peut « chasser, tuer, survivre » (hunter, killer, survivor). Il peut tirer 2000 projectiles à la minute, ainsi que des missiles Helllfire et d’autres armes qui « diminuent le coût de tuer », selon BH. Toujours selon l’entreprise, c’est la versatilité de cet appareil qui fait sa force, car il peut « espionner, transporter des troupes, supporter des opérations spéciales ».
En Irak, les hélicos jouent un rôle de plus en plus important dans la guerre menée par les Etats-Unis. Selon le chef d’état-major américain, le général Richard Cody, la participation des hélicoptères est indispensable aux opérations terrestres.
La participation de Bell Helicopter à la guerre américaine en Irak s’ajoute à celle de SNC-TEC, une filiale du conglomérat SNC-Lavalin, et qui vend des munitions à la US army. Plusieurs autres entreprises canadiennes sont impliquées notamment Diemaco (armes à feu) Northstar Aerospace (technologies pour les hélicos Apache) et COMDEV (systèmes de surveillance). Entre-temps, l’armée canadienne et l’armée américaine organisaient en juin dernier un exercice conjoint, « Coalition Warrior Interoperability Demonstration), dans le but de vérifier la préparation des forces chargées de la défense du territoire et de la lutte contre le terrorisme. L’opération qui a duré dix jours était sous le commandement du général Ray Hénault, qui deviendra prochainement le président du comité militaire de l’OTAN, le véritable cerveau de l’organisation militaire. Suite aux dernières augmentations du budget de la défense canadienne, l’armée dispose de plus de $55 millions par jour ($20 milliards annuellement).