Julian Assange échappe pour l’instant à l’extradition vers les USA. Un tribunal britannique vient de rejeter le transfert de l’Australien, connu pour son implication dans Wikileaks, parce que son départ aux USA nuirait lourdement à sa santé mentale, déjà très dégradée. Mais le verdict est moins satisfaisant qu’il n’y paraît.
En décembre 2014, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé dans sa Résolution 68/237 la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024). Cette Décennie aurait dû avoir pour but d’encourager les États à éradiquer les injustices sociales produites par l’histoire et de lutter contre le racisme basé sur la race, les préjugés et les discriminations raciales dont les personnes d’ascendance africaine et les Africains sont toujours victimes. Cela aurait aussi été l’occasion de mettre en discussion et en acte la question des réparations. Mais une fois de plus, cela a été impossible ; pourtant, en décembre dernier, certains Etats semblaient prêts à proposer une résolution sur les réparations. Pour l’instant, rien n’a bougé [1]…
Avec plus d’un million et demi de cas et plus de 100 000 décès recensés, les États-Unis paient un lourd tribut à la COVID-19. Mais la crise sanitaire révèle surtout un pays miné par les inégalités, profondément ségrégué, où le rêve américain ne semble plus qu’un lointain souvenir. Et si la première puissance mondiale entrait dans une phase d’appauvrissement généralisé sans précédent ?
Le gouvernement de Bolsonaro encourage les grands propriétaires terriens et les compagnies minières à piller les ressources des terres indigènes. Aujourd’hui, les populations autochtones du Brésil doivent en plus affronter l’épidémie. Elles comptent sur le travail de leurs élues et représentants communautaires sur le terrain.
Il y a à peine quarante jours, nous étions au bord d’un soulèvement transféministe décolonial, qui a été stoppé net par la crise du Covid-19. Le monde capitaliste s’est arrêté, nous laissant une formidable opportunité de métamorphose politique et sociale, telle que l’enseigne le chamanisme amérindien.
La Tunisie se prépare au déconfinement avec un système social à bout de souffle. Certes le gouvernement a réussi à contenir l’épidémie et ses conséquences avec des mesures d’urgence. Mais les infrastructures publiques et de santé sont fragilisées par la politique menée sous Ben Ali, particulièrement dans les régions de l’intérieur et les quartiers populaires. Face aux inégalités sociales comme territoriales, un nouveau mouvement de contestation pourrait voir le jour.
Où que l’on aille en France, ou presque, on les croise désormais sur notre chemin : des collages visant à dénoncer, en lettres capitales, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, la domination masculine au quotidien. Une manière, pour les activistes anonymes qui les réalisent, de marquer l’espace public et l’esprit des passants et des passantes — au risque, la nuit tombée, de croiser les forces de l’ordre. L’une d’entre elles, impliquée au sein d’un collectif, raconte ici son expérience des collages. Sans ambition de généraliser ni de parler pour autrui, précise-t-elle.
César de Polanski, tribune de Virginie Despentes, manifestation féministe nocturne violemment réprimée le 7 mars, les défilés particulièrement fournis du 8 mars 2020 semblent devoir beaucoup à la brûlante actualité de la lutte pour les droits des femmes. Dans les cortèges, la question des violences physiques et sexuelles est au centre de l’attention. Reportage à Paris.
Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une situation désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence.
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