Le 25 novembre dernier, en marge de l’Internet Governance Forum (IGF), à Berlin, un réseau d’activistes et d’intellectuels a publié un « manifeste pour la justice numérique » intitulé « Appel à prendre en main notre avenir numérique » [1]. L’objectif ? Se réapproprier un « pouvoir numérique » aujourd’hui concentré dans les mains de quelques acteurs privés et étatiques.
Félix Tshisekedi est officiellement devenu le cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC) ce jeudi. Les défis seront nombreux et difficiles à surmonter pour le nouveau président, qui devra partager le pouvoir avec une coalition pro-Kabila ultra majoritaire qui pilotera sans doute le futur gouvernement.
Samir Amin vient de s’éteindre à près de 87 ans. Au-delà de son engagement continu, dès les années 1960, en faveur des peuples du tiers-monde, prolongé dans les années 1990-2000 par sa participation inébranlable à l’altermondialisme, Samir Amin fut un théoricien de premier plan. Reportons-nous dans cette période de l’après-guerre, où la croissance économique des pays capitalistes avancés fait les « beaux jours » des Trente Glorieuses : en arrière-plan, c’est la période des luttes anticoloniales où les peuples jusqu’alors dominés économiquement, politiquement et culturellement secouent le joug qui les opprime.
Depuis qu’il est président, Donald Trump a insulté tous ceux ou presque à qui il a eu affaire. Seuls semblent faire exception les membres de sa famille proche. Ceux-là ne sont pas insultés, mais seulement ignorés lorsqu’ils sont en disgrâce. Trump a aussi insulté à peu près chaque État de la planète, sauf peut-être Israël.
Cultiver Montréal, pour sa 4e édition, poursuit sa mission de valoriser la diversité des pratiques d’agriculture urbaine. Sous l’égide de l’organisme Alternatives, la programmation propose 12 foires d’agriculture urbaine pendant tout le mois de mai, dans 10 arrondissements, d’est en ouest de la ville de Montréal.
Aurora Muriente Pastrana, est membre du Mouvement indépendantiste national Hostosien de Porto Rico (MINH), une organisation politique de gauche qui se dédie à la lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationale de Porto Rico, les luttes sociales, la défense des droits des travailleurs et des droits humains. Elle explique pourquoi on doit continuer à parler de “colonialisme” à propos de Porto Rico, étant donné que le président élu aux États-Unis gouverne l’île sans que la colonie participe à son élection.
Pendant quinze jours, les journaux et télévisions européens ont braqué leurs projecteurs sur le Brésil, pour commenter l’assassinat de Marielle Franco, une militante du PSOL [1], qui était devenue, à Rio de Janeiro, le symbole de la lutte pour le respect des droits de la communauté afro-brésilienne et le défenseur exemplaire de la population du « Complexo da Maré » [2]. En effet, ses dénonciations continuelles des activités paramilitaires des « Milicias » [3], des violences de la police et des abus des unités spéciales de la Police Fédérale, mettaient en cause les liens occultes existant dans l’État de Rio de Janeiro entre le pouvoir, les patrons, et les groupes paramilitaires.
Comme c’était une femme, et même très belle, les journalistes ont préféré les aspects personnels, la plupart du temps immortalisés par de splendides photos. Les grands médias sont ainsi parvenus à créer un personnage, sans cependant dire qu’il s’agit d’une militante historique du PSOL. C’est ainsi que la « grande presse » a pu ne pas expliquer pourquoi Marielle Franco avait choisi de militer au PSOL et non dans le PT de l’ex-président Lula, ou dans le PDT de Brizola ou dans le PSB !
Le 28 mars, le gouvernement équatorien confirmait avoir rendu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, incommunicable en représailles contre un tweet dans lequel Assange avait comparé l’arrestation du président de la Catalogne Carles Puigdemont en Allemagne à la demande du gouvernement espagnol, à l’arrestation en 1940 du président catalan Lluis Companys par la Gestapo. Companys fut déporté vers l’Espagne et exécuté par le gouvernement fasciste de Franco.
Le complexe Yamal LNG, dédié à l’exploitation des vastes gisements de gaz du grand nord russe, a réussi à voir le jour malgré les difficultés techniques et surtout malgré les sanctions commerciales imposées suite à la crise ukrainienne. Ceci grâce à un soutien massif des autorités russes, aidées par la Chine mais aussi... par l’État français, via Bpifrance. Ou comment le grand jeu pétrolier et les intérêts des multinationales continuent à guider la diplomatie. Troisième et dernier volet de notre série d’article autour du projet gazier emblématique de Total.
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