Villes

En friche depuis une vingtaine d’année, l’immense terrain vague situé à l’Est du quartier Hochelaga-Maisonneuve fait la joie des promeneurs et promeneuses, des familles et de leurs apprenti.e.s explorateur.trice.s urbain.e.s, des sportif.ve.s et de leurs chiens. Composé de divers terrains et habitats à la végétation abondante (boisés, friches), le terrain vague est un refuge pour les habitant.e.s du quartier comme pour les monarques, les renards et les cerfs, aperçus au détour d’un sentier ou entre les rails abandonnés. En 2016, une partie de ce territoire en friche a été (...)
Le devoir d’un citoyen ne se limite pas au contexte électoral. Alors que le mouvement abstentionniste électoral prône la mobilisation citoyenne comme réel vecteur de changement, des citoyens se rassemblent parce qu’ils savent qu’ils peuvent faire bouger des choses. Un groupe de personnes mobilisé autour d’un évènement baptisé 100en1jour prendra place dans les rues de Montréal dimanche prochain, le 7 juin. Cet évènement vise à encourager tous les citoyens, des plus militants aux moins habitués, à poser un geste positif lors de cette journée. L’événement 100en1jour en est à sa 2e édition (...)
Depuis quelques jours, Le potager urbain, un guide sur l’agriculture urbaine, est disponible gratuitement en ligne. Cet ouvrage collectif, à l’élaboration duquel a participé Alternatives, a été dirigé par Josée Landry et Michel Beauchamp. Sa publication vient clore près d’une année de confrontation entre la ville de Drummondville et ce couple, désigné hors-la-loi pour avoir installé un potager sur la cour avant de sa propriété. La ville nourricière, ou cultiver les communautés est le titre de l’une des contributions de Gaëlle Janvier, coordonnatrice du projet d’agriculture urbaine d’Alternatives, (...)

En 2007, la population des villes aurait pour la première fois dépassé la population des campagnes. Il s’agit d’un événement sans précédent dans l’histoire de l’Humanité, qui en a pourtant vu d’autres.

Nous avons puisé nos exemples aux quatre coins de la planète, au Nord comme au Sud. Nous les avons voulus aussi variés que possible. Les uns touchent des millions de citadins. Les autres concernent seulement quelques centaines de personnes. Et tous ne sont pas parfaits. Avec le recul, certains pourraient même se révéler de cuisants échecs. Mais l’ensemble donne un aperçu des efforts que déploie déjà l’humanité pour rendre les grandes villes plus « habitables ».

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le développement urbain a pris la forme d’une multitude de bungalows dans des banlieues-dortoirs en périphérie des grandes villes. À l’heure du développement durable et des changements climatiques, ce mode de vie est-il encore viable ?

Et ci c’était finalement de la ville que renaissait le politique ? Notez que je dis bien le politique, et non la politique. La politique, on sait assez ce que c’est : elle est l’affaire de professionnels, faisant carrière dans des partis et se disputant l’honneur de nous représenter. Cette manière de faire les transforme et nous transforme.

À quoi ressemblera la région de Montréal dans 100 ans ? Six amoureux de la ville ont accepté de se livrer à ce périlleux exercice. En se doutant bien que leur vision de la métropole du futur fera sans doute sourire les Montréalais de l’an 2107...

Pour l’auteur Mike Davis, l’actuelle explosion de la population urbaine constitue une époque cruciale de l’Histoire, au même titre que la révolution industrielle. Davis rappelle qu’en 2060, la population de la planète devrait atteindre 10 milliards de personnes. D’ici là, 95 % des nouveaux habitants de la planète naîtront dans une ville du Sud, et la majorité d’entre eux grandiront dans un bidonville.

À travers les moments forts du IVe Forum mondial de l’eau, qui se tenait l’an dernier à Mexico, le documentaire Discours d’eau présente la lutte menée par les Mazahuas, paysans autochtones victimes depuis plus de 25 ans d’une gestion hydraulique centraliste et catastrophique.

N’en déplaise aux Harper, Bush et autres Dumont de cette planète, il n’est pas nécessaire de balancer l’environnement aux oubliettes pour faire avancer l’économie, comme le démontre Jean-Marie Pelt dans son plus récent ouvrage.

Chronique Ariane Émond
L’avenir se décide, et se dessine, en ville. Pas juste parce que plus de 85 % de la population y vit déjà, et que la force du nombre en impose toujours. Surtout parce que les rapports de force et de solidarité se tissent souvent sur le terrain de jeux urbain : au conseil d’administration des entreprises, dans les officines gouvernementales, au cœur des regroupements associatifs, dans les universités et autres grands forums où l’on brasse des idées, analyse le présent et tire parfois les leçons pour demain.

On s’en doute, la mondialisation ne sert pas l’urbanisation dans les pays du Sud. Dans le numéro du printemps 2007 de la revue trimestrielle Alternatives Sud, six auteurs dissèquent les rapports complexes entre l’urbanisation et la mondialisation débridée dans les mégalopoles des pays en voie de développement.

Trois mois après son lancement, le Transantiago, le nouveau plan de transport de la capitale du Chili, tourne au cauchemar. Autopsie d’une fausse bonne idée qui met Santiago sens dessus dessous et qui provoque la première véritable crise politique de la présidence de Michelle Bachelet.

À la veille du 4e Sommet Citoyen, qui se déroulera du 1er au 3 juin à Montréal, deux faits capitaux doivent être considérés. Primo, pour la première fois, la majorité de l’humanité vit maintenant dans des villes. Le processus d’urbanisation semble irréversible. Secundo, un nombre important d’analystes de l’urbanisation et de l’histoire des villes ont déterminé, depuis quelques décennies, que la croissance économique est principalement générée dans des villes ou dans des régions urbaines métropolitaines.

Le quatrième Sommet citoyen se tiendra du 1er au 3 juin 2007, à l’Université du Québec à Montréal. L’une des organisatrices de l’événement résume ici les objectifs d’un sommet qui vise à rassembler plus de 500 personnes, depuis les simples citoyens jusqu’aux élus, en passant par les militants et tous ceux qui ont Montréal à coeur.

Le tramway va-t-il bientôt réapparaître dans les rues de nos villes ? Nos médias en parlent abondamment, en tout cas. Revenons sur un mystère qu’on n’évoque jamais, bien qu’il soit beaucoup plus intriguant et bien plus instructif que la résurrection du tramway : je veux parler du mystère de sa disparition.

Les municipalités ne sont pas des « business », contrairement à l’opinion du maire de Lévis, M. Garon. Mais à voir la façon dont plusieurs sont gérées, on a l’impression que cette opinion repose sur quelque fondement. Il n’est pas inutile de rappeler que ce n’est qu’en 1970 à Montréal et en 1974 dans les autres municipalités que l’on est passé, au Québec, d’une démocratie où seuls les propriétaires avaient le droit de vote à des administrations élues au suffrage universel. Encore aujourd’hui, des traces de cette démocratie de propriétaires perdurent, comme le fait que l’on puisse voter au municipal si (...)

Le 6 novembre, pour la première fois, l’ensemble des élections municipales de la province se tiendront en même temps, à l’exception de quatre villes. L’objectif de cette uniformisation est, selon le ministère des Affaires municipales et régionales, de « créer un temps fort autour de la vie démocratique municipale ». Avec plus de 50 % des maires élus par acclamation faute d’opposition on peut se demander si l’objectif, sera atteint pour 2005. Pourtant, ce ne sont pas les enjeux qui manquent.

La ville de Québec est depuis quelques semaines le lieu d’un grand théâtre burlesque. La pièce qui y est jouée pourrait aisément s’intituler La démocratie bafouée ou encore Allégorie du vide avec, pour rôles principaux, une candidate fantôme, trois candidats omniprésents derrière leurs innombrables affiches, et un cinquième, littéralement à l’arrière-scène. Les élections municipales dans la capitale voient s’affronter quatre figures politiques majeures sans qu’aucun n’ait de véritable programme électoral à proposer.

L’air est climatisé, l’eau abondante, les parcs artificiels verdoyants, les télécommunications ultramodernes... Tout pour oublier que Dubaï est construite au milieu d’un désert. J’habite chez des amis dans un complexe d’habitations près de Sheik Zayed Road, le premier et principal axe de la ville qui relie Dubaï à Abu-Dhabi où Jaguars, quatre-quatre neufs et Mercedes se disputent le pouvoir. De chaque côté de cette route, rivalisent les immenses tours de verre et d’acier à l’architecture futuriste. Dubaï est une ville de la démesure, arrogante et indécente. Atteinte de mégalomanie, tout y est (...)
Montréal, le 9 mars 2005 — Culture Montréal a accompagné la Ville dans l’élaboration de son projet de Politique de développement culturel et a participé intensément aux activités de consultations publiques qui viennent de se terminer. Culture Montréal espère que ces consultations insuffleront l’élan nécessaire pour que Montréal devienne véritablement une métropole culturelle dans la tête et le c¦ur de ses citoyens, mais aussi dans le discours et les actions de l’administration municipale — tant à l’hôtel de Ville que dans les arrondissements. Selon Culture Montréal, un changement de culture (...)
La venue à Montréal ces jours-ci du chercheur Richard Florida, l’économisteaméricain, admiré - et controversé -, auteur de l’essai hyper médiatisé The Rise of the Creative Class, va, je l’espère, faire suffisamment de vagues pour relancer le débat sur l’avenir de Montréal. Ici comme au Canada, on aime ressasser les faiblesses et autres nids de poules de Montréal, évoquer les valse-hésitations frénétiques face aux grands projets comme le CHUM ou rappeler les classements qui placent la métropole au bas de l’échelle des grandes villes nord-américaines. Quand on observe la dynamique métropolitaine, (...)

À moins d’un an des prochaines élections municipales, les rendez-vous manqués entre Montréal et la démocratisation s’additionnent. Comme en témoigne l’adoption récente par le conseil de ville du nouveau cadre électoral qui sera présentée le 1er décembre au ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir.

Le 25 octobre, le conseil de ville de Montréal a adopté à l’unanimité une résolution importante concernant les services publics et les pouvoirs municipaux menacés par l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). Le maire Gérald Tremblay a ainsi concrétisé l’engagement qu’il avait pris lors du 3e Sommet des citoyens sur l’avenir de Montréal, tenu en septembre.

Les Brésiliens se sont rendus aux urnes encore une fois le 3 octobre, dans le cadre d’élections municipales devant élire 5 562 maires et 51 748 conseillers municipaux à travers le pays.

À la surprise générale des observateurs de la scène municipale montréalaise, le maire Gérald Tremblay a déposé lors de la séance du Conseil de ville de fin septembre une proposition de réforme électorale qui changerait de fond en comble la façon d’élire les conseillers municipaux.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE — POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Conférence de presse de Gil Courtemanche, et Claudette Demers Godley, au Marché Bonsecours, le 9 septembre 2004 à 10 h 30, sur le 3e Sommet des citoyen(ne)s sur l’avenir de Montréal. Gil Courtemanche, journaliste et auteur de la Seconde révolution tranquille, et Claudette Demers Godley, directrice du Y des femmes de Montréal vous convient à une conférence de presse pour vous présenter le programme du troisième Sommet citoyen de Montréal qui se tiendra au cégep du Vieux Montréal et à la Maison théâtre du 17 au 29 septembre. À plusieurs (...)
Quoiqu’on en dise, il fait bon vivre à Montréal. Toutes proportions gardées, notre métropole est l’une des villes les plus sécuritaires d’Amérique du Nord. Aussi vaut-il la peine de le répéter, comme l’ont fait le chef du Service de police Michel Sarrazin et le maire Gérard Tremblay en conférence de presse à la mi-août, à l’heure de cette guerre des gangs de rues qui défraie les manchettes depuis quelques semaines. Sans déconner, à en croire certains reportages des médias écrits ou électroniques, on a l’impression que Montréal se change en ville de frontière du Far West ou en réplique nordique du (...)

Depuis la mise sur pied du budget participatif dans la ville de Porto Alegre au Brésil en 1990, les habitants de plus de 250 villes à travers le monde expérimentent aujourd’hui un tel projet. Montréal s’ajoutera-t-elle un jour à cette liste ? On en discutera fortement lors du Troisième Sommet des citoyens et citoyennes de Montréal qui se tiendra au Cégep du Vieux-Montréal du 17 au 19 septembre.

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