Sécurité

La France a accueilli un Sommet à l’Elysée les 6 et 7 décembre : plus de 37 chefs d’Etat africains y ont été convoqués ou invités. Le gouvernement Hollande, pratiquement au fond du baril dans l’opinion publique française, a certainement souhaité redorer son image en orchestrant cet événement sur la scène internationale. Mais les motivations de fond sont davantage, disons, alimentaires. Avec comme thème principal « la paix et la sécurité », ce Sommet a également regroupé autour de la table des représentations significatives de l’ONU, du Conseil Européen, de la Commission européenne, de la Banque (...)
Occupées à confectionner des tee-shirts, des polos ou des vestes polaires, 112 personnes sont mortes dans l’incendie de leur usine - Tazreen Fashions, à Dacca, au Bangladesh. Prises au piège des flammes, la plupart des employés de l’usine, majoritairement des femmes, ont été brûlés vifs, d’autres ont été contraints de sauter par la fenêtre pour s’échapper et ont fait des chutes mortelles. Le groupe Tuba, qui possède l’usine, travaille notamment comme fournisseur pour les marques Auchan, C&A, Carrefour, Casino, Go Sport, Pimkie, Walmart et de nombreuses autres marques de vêtements européennes (...)

Alternatives support a broad alliance of human rights, civil society and community organizations that are calling on Parliamentarians to reject the new legislation that re-instates the use of the security certificate and allows “special advocates” to speak on behalf of the detainee.

SINGAPOUR - Que la rencontre triennale du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale se soit tenue le 11 septembre dernier, le jour même du cinquième anniversaire de l’attaque des tours jumelles, n’est peut-être qu’une coïncidence. Pourtant, le choix du moment et du lieu de cette réunion semble souligner la propension néoconservatrice à conjuguer libéralisation économique et sécurité nationale. Pour cet événement, 10 000 policiers et militaires ont été mobilisés. Des policiers lourdement armés ont patrouillé tant les rues du centre-ville de Singapour que des banlieues situées loin de (...)

Les hommes de Blackwater, aux États-Unis, sont arrivés à la Nouvelle-Orléans juste après Katrina. L’entreprise, reconnue pour son travail de sécurité privée auprès des principaux diplomates américains en Irak a battu le gouvernement fédéral et la plupart des organismes d’aide. Environ 150 hommes de Blackwater armés jusqu’aux dents et vêtus de tenues de combat complètes se sont mêlés au chaos en Nouvelle-Orléans. Officiellement, l’entreprise a prétendu que ses forces s’étaient « jointes à l’effort d’aide en lien avec l’ouragan ». Pourtant, sur le terrain, ses hommes racontaient une toute autre histoire.

(AFR 16/006/2005) Un rapport sur les risques encourus par les réfugiés rentrant du Burundi ou y retournant a été rendu public aujourd’hui 27 juin à Genève. Ce document expose les motifs de préoccupation d’Amnistie internationale concernant les risques auxquels sont exposés les réfugiés et demandeurs d’asile burundais en Tanzanie, les difficultés auxquelles les réfugiés burundais sont confrontés lorsqu’ils retournent dans leur pays, et la situation des demandeurs d’asile rwandais au Burundi. Alex Neve, secrétaire général d’AI Canada (branche anglophone) est à Genève où il peut accorder des (...)
En Colombie, les populations amérindiennes, paysannes et afro-colombiennes directement touchées par le conflit armé que vit le pays depuis de nombreuses années ont décidé de réagir en créant des « communautés de paix ». Il existe huit communautés de paix en Colombie, dont celle de San José de Apartadó. Les principes ou règles qui guident ces communautés sont : la non-collaboration avec les groupes armés quels qu’ils soient (guérilla, forces armées gouvernementales, paramilitaires) ; l’interdiction faite aux groupes armés d’entrer dans le territoire de paix ; l’interdiction de vendre ou de donner de (...)

En dépit du succès d’une élection, si vantée par l’occupant américain, les médias nous font voir tous les jours que le chaos s’installe toujours un peu plus en Irak. Le gouvernement provisoire en place est divisé par les différentes factions et ressemble de plus en plus à une coquille vide. L’aventure américaine en Irak tourne au vinaigre. C’est alors qu’entre en scène madame Condelezza Rice, la secrétaire d’État américaine.

His attack on Yalta shows the U.S. is not interested in cooperative security.

The central question we need to answer is this: What were the real reasons for the Bush administration’s invasion and occupation of Iraq?

Quelque temps après l’invasion de l’Irak, le président Bush déclarait que les Etats-Unis allaient ouvrir une nouvelle ère au Moyen-Orient. Cette région du monde affirmait-il, allait enfin connaître la paix, la prospérité, la démocratie. Deux ans plus tard, la situation reste très ambiguë.

Le 1er février 2005, le roi Gyanendra du Népal a usurpé tous les pouvoirs exécutifs de l’État en proclamant l’état d’urgence. Il justifie sa proclamation par l’échec des partis politiques à adopter une approche unifiée contre le terrorisme, leur incapacité à tenir des élections à temps et leur trahison des aspirations de justice sociale, politique et économique du peuple.

On 1 February 2005, King Gyanendra of Nepal usurped all executive powers of State through a proclamation of Emergency in the country that has been precipitously descending into bloody chaos since his anointment as the king following the inexplicable massacre of the royal clan on 1 June 2001.

Pris en tenaille entre l’armée indonésienne et les séparatistes du GAM, les survivants du tsunami ne rêvent que d’une chose : la sécurité.

(Kathmandu, March 1, 2005) — The Royal Nepalese Army, which assisted King Gyanendra’s February 1 seizure of power, is responsible for a widespread pattern of enforced disappearances, Human Rights Watch said in a new report released today. Human Rights Watch called on the king and the army to immediately end the practice of “disappearances” and to take concrete steps to hold perpetrators accountable.

Le gouvernement fédéral et celui de l’Etat du Pará sont fermement décidés à arrêter ses assassins et les commanditaires de ce crime vil et barbare, qui nous a indignés et plongés dans la consternation et l’affliction.

Bien peu de gens connaissent l’Initiative nord-américaine pour la sécurité et la prospérité. Pourtant, c’est le projet promu par les 150 plus grandes entreprises canadiennes regroupées sous l’égide du Conseil canadien des chefs d’entreprises (CCCE), dont le président, Thomas D’Aquino, a la réputation d’être le plus puissant lobbyiste à Ottawa.

Elle a regardé nos passeports et nous a envoyés, avec un grand sourire, au bungalow un peu plus loin. Elle a la peau brune et les traits fins des Falachas éthiopiens.

Amnistie internationale appelle à suspendre l’utilisation d’armes à décharges électriques — COMMUNIQUÉ DE PRESSE — Plus de 70 personnes sont décédées aux États-Unis et au Canada depuis 2001, après avoir reçu des décharges électriques de pistolets paralysants Taser. Si les coroners (officiers de justice chargés de faire une enquête en cas de mort violente, subite ou suspecte) ont dans l’ensemble attribué ces morts à des causes autres, telles que l’abus de drogue, ils ont établi que dans au moins cinq affaires les pistolets Taser avaient joué un rôle certain. « Des pistolets paralysants ont été (...)
Les inquiétudes d’Amnistie internationale après des décès et mauvais traitements liés à l’utilisation d’armes paralysantes par la police — ANNONCE À L’ATTENTION DES MÉDIAS — Pistolets Taser – De quoi s’agit-il ? Les pistolets Taser sont des armes paralysantes capables d’envoyer des décharges de 50 000 volts qui paralysent instantanément les personnes touchées. Ces armes projettent à distance deux fléchettes qui pénètrent à travers les vêtements ou la peau en envoyant un électrochoc. Ces pistolets paralysants peuvent également être utilisés à bout portant, “ par contact ”. Les pistolets paralysants sont (...)

Ottawa and Washington - The Liberal government welcomes an unpopular American President to the capital today under tight security for a meeting aimed at mending fences even as a nasty trade war looms and critical policy differences remain unsolved.

KEY FINDINGS — A Failed ’Transition’ is the most comprehensive accounting of the mounting costs of the Iraq war on the United States, Iraq, and the world. Among its major findings are stark figures about the escalation of costs in these most recent three months of "transition" to Iraqi rule, a period that the Bush administration claimed would be characterized by falling human and economic costs.

Le 9 octobre, la population afghane connaîtra ses premières élections « démocratiques » de son histoire. Dix-huit candidats sont en lice, dont Hamid Karzai l’actuel président intérimaire, ainsi qu’une femme médecin, Massouda Jalal, dont les chances de l’emporter sont nulles, mais dont la candidature a valeur de symbole. Alors que règne un lourd climat d’insécurité, Karzai est d’ores et déjà proclamé vainqueur.

Mercredi 18 août, 1 300 délégués irakiens réunis au sein de la Conférence nationale irakienne, ont réussi à « s’entendre », non sans mal, pour former le Conseil national intérimaire - composé de 100 membres. Une sorte de Parlement provisoire, aux pouvoirs limités, encadré par l’occupation américaine, jusqu’aux élections prévues pour janvier 2005. Mais il est à craindre qu’à l’été meurtrier, ne succède l’année de tous les dangers.

Lloyd Axworthy a été le ministre des affaires extérieures du Canada entre 1996 et 2000. Avant sa retraite de la vie politique, il a tenté de se positionner pour la succession de Jean Chrétien, avant de réaliser qu’il n’avait aucune chance, n’étant pas vraiment lié aux grands caciques qui orientent le PLC.

Photo : © Catherine Pappas

Pendant que les yeux sont tournés vers Bagdad, l’Afghanistan vit de sombres jours. L’insécurité sévit dans presque toutes les régions du pays. Les droits des citoyens et des citoyennes sont constamment violés par les diverses milices qui prolifèrent et qui ont « restructuré » l’économie afghane vers la production d’opium, alors que le programme de reconstruction du pays mise sur le libre-marché. Bref, les Afghans craignent le pire.

Le nouveau gouvernement de l’après-Aristide est installé depuis maintenant plus de deux semaines. Ce cabinet reflète une nette tendance technocratique avec, en toile de fond, un préjugé favorable pour les secteurs politiques et sociaux qui ont mené la bataille contre Aristide. Le nouveau premier ministre, Gérard Latortue, insiste pour ne pas rater la transition qui s’amorce. Au coeur des problèmes urgents que le nouveau gouvernement devra affronter : rétablir un climat de sécurité et de paix sociale, un préalable à toutes autres démarches en Haïti.

Le mouvement altermondialiste a déplacé une part de son énergie sur un front qui attire moins l’attention des médias : les tribunaux. La répression brutale qui frappe ce mouvement a pour résultat que des milliers de militants et de militantes à travers le monde font aujourd’hui face à des accusations et doivent consacrer du temps et de l’argent pour se défendre devant la « justice ». De Seattle à Québec, ce sont des milliers de personnes qui ont été arrêtées et souvent détenues dans des conditions dénoncées à plusieurs reprises par Amnistie internationale et les ligues des droits et libertés.

Profitant du climat de peur et d’insécurité qui règne depuis le 11 septembre 2001, des États ont adopté de nombreuses dispositions pour lutter contre le terrorisme. Au Canada, l’adoption de certaines dispositions menace les droits des citoyens de manière significative, selon la Ligue des droits et libertés, qui vient de lancer une campagne sous le thème « Nos libertés sont notre sécurité ».

It is midday in Baghdad and there are no women or children to be seen on the streets. Instead of the "new era of freedom" which the US army was supposed to introduce to Iraq, the chaos and insecurity has resulted in an escalation in kidnappings of women and children and the rape of women and girls. No women can walk on the streets and no children can play in the parks during their school vacation.

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