Les hommes de Blackwater, aux États-Unis, sont arrivés à la Nouvelle-Orléans juste après Katrina. L’entreprise, reconnue pour son travail de sécurité privée auprès des principaux diplomates américains en Irak a battu le gouvernement fédéral et la plupart des organismes d’aide. Environ 150 hommes de Blackwater armés jusqu’aux dents et vêtus de tenues de combat complètes se sont mêlés au chaos en Nouvelle-Orléans. Officiellement, l’entreprise a prétendu que ses forces s’étaient « jointes à l’effort d’aide en lien avec l’ouragan ». Pourtant, sur le terrain, ses hommes racontaient une toute autre histoire.
En dépit du succès d’une élection, si vantée par l’occupant américain, les médias nous font voir tous les jours que le chaos s’installe toujours un peu plus en Irak. Le gouvernement provisoire en place est divisé par les différentes factions et ressemble de plus en plus à une coquille vide. L’aventure américaine en Irak tourne au vinaigre. C’est alors qu’entre en scène madame Condelezza Rice, la secrétaire d’État américaine.
Le 1er février 2005, le roi Gyanendra du Népal a usurpé tous les pouvoirs exécutifs de l’État en proclamant l’état d’urgence. Il justifie sa proclamation par l’échec des partis politiques à adopter une approche unifiée contre le terrorisme, leur incapacité à tenir des élections à temps et leur trahison des aspirations de justice sociale, politique et économique du peuple.
(Kathmandu, March 1, 2005) — The Royal Nepalese Army, which assisted King Gyanendra’s February 1 seizure of power, is responsible for a widespread pattern of enforced disappearances, Human Rights Watch said in a new report released today. Human Rights Watch called on the king and the army to immediately end the practice of “disappearances” and to take concrete steps to hold perpetrators accountable.
Bien peu de gens connaissent l’Initiative nord-américaine pour la sécurité et la prospérité. Pourtant, c’est le projet promu par les 150 plus grandes entreprises canadiennes regroupées sous l’égide du Conseil canadien des chefs d’entreprises (CCCE), dont le président, Thomas D’Aquino, a la réputation d’être le plus puissant lobbyiste à Ottawa.
KEY FINDINGS — A Failed ’Transition’ is the most comprehensive accounting of the mounting costs of the Iraq war on the United States, Iraq, and the world. Among its major findings are stark figures about the escalation of costs in these most recent three months of "transition" to Iraqi rule, a period that the Bush administration claimed would be characterized by falling human and economic costs.
Le 9 octobre, la population afghane connaîtra ses premières élections « démocratiques » de son histoire. Dix-huit candidats sont en lice, dont Hamid Karzai l’actuel président intérimaire, ainsi qu’une femme médecin, Massouda Jalal, dont les chances de l’emporter sont nulles, mais dont la candidature a valeur de symbole. Alors que règne un lourd climat d’insécurité, Karzai est d’ores et déjà proclamé vainqueur.
Mercredi 18 août, 1 300 délégués irakiens réunis au sein de la Conférence nationale irakienne, ont réussi à « s’entendre », non sans mal, pour former le Conseil national intérimaire - composé de 100 membres. Une sorte de Parlement provisoire, aux pouvoirs limités, encadré par l’occupation américaine, jusqu’aux élections prévues pour janvier 2005. Mais il est à craindre qu’à l’été meurtrier, ne succède l’année de tous les dangers.
Lloyd Axworthy a été le ministre des affaires extérieures du Canada entre 1996 et 2000. Avant sa retraite de la vie politique, il a tenté de se positionner pour la succession de Jean Chrétien, avant de réaliser qu’il n’avait aucune chance, n’étant pas vraiment lié aux grands caciques qui orientent le PLC.
Pendant que les yeux sont tournés vers Bagdad, l’Afghanistan vit de sombres jours. L’insécurité sévit dans presque toutes les régions du pays. Les droits des citoyens et des citoyennes sont constamment violés par les diverses milices qui prolifèrent et qui ont « restructuré » l’économie afghane vers la production d’opium, alors que le programme de reconstruction du pays mise sur le libre-marché. Bref, les Afghans craignent le pire.
Le nouveau gouvernement de l’après-Aristide est installé depuis maintenant plus de deux semaines. Ce cabinet reflète une nette tendance technocratique avec, en toile de fond, un préjugé favorable pour les secteurs politiques et sociaux qui ont mené la bataille contre Aristide. Le nouveau premier ministre, Gérard Latortue, insiste pour ne pas rater la transition qui s’amorce. Au coeur des problèmes urgents que le nouveau gouvernement devra affronter : rétablir un climat de sécurité et de paix sociale, un préalable à toutes autres démarches en Haïti.
Le mouvement altermondialiste a déplacé une part de son énergie sur un front qui attire moins l’attention des médias : les tribunaux. La répression brutale qui frappe ce mouvement a pour résultat que des milliers de militants et de militantes à travers le monde font aujourd’hui face à des accusations et doivent consacrer du temps et de l’argent pour se défendre devant la « justice ». De Seattle à Québec, ce sont des milliers de personnes qui ont été arrêtées et souvent détenues dans des conditions dénoncées à plusieurs reprises par Amnistie internationale et les ligues des droits et libertés.
Profitant du climat de peur et d’insécurité qui règne depuis le 11 septembre 2001, des États ont adopté de nombreuses dispositions pour lutter contre le terrorisme. Au Canada, l’adoption de certaines dispositions menace les droits des citoyens de manière significative, selon la Ligue des droits et libertés, qui vient de lancer une campagne sous le thème « Nos libertés sont notre sécurité ».
It is midday in Baghdad and there are no women or children to be seen on the streets. Instead of the "new era of freedom" which the US army was supposed to introduce to Iraq, the chaos and insecurity has resulted in an escalation in kidnappings of women and children and the rape of women and girls. No women can walk on the streets and no children can play in the parks during their school vacation.
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