La stratégie de Saakashvili est une réminiscence de la conquête israélienne de 1948 : en bombardant les civils il a apporté la preuve qu’il voulait conquérir l’Ossètie sans ses habitants ossètes. Chance pour les Ossètes, et à la différence des Palestiniens, ils disposaient d’un protecteur digne de confiance !
En décembre 2004, des manifestations éclataient dans la capitale ukrainienne à la suite d’élections chaudement contestées. Célébrés comme une « révolution démocratique » par les gouvernements et les médias occidentaux, ces évènements eurent, entre autres, pour effet, de relancer la compétition entre les États-Unis et la Russie dans cette partie du monde. Un an plus tard par ailleurs, la population ukrainienne se rend compte des lendemains plutôt déchantants qui s’annoncent.
Lors de la journée mondiale pour la protection de l’environnement, le 5 juin, les verts de Russie ont créé un nouveau parti : l’Union des verts de Russie, ou Russie verte. La nouvelle organisation qui se veut, selon son président, Alexis Yablokov, l’aile politique du mouvement écologique, a vu le jour dans la petite ville de Koroleva située dans la proche banlieue de la capitale. Les verts sont représentés dans 47 régions, et ont des comités politiques élus, en état de fonctionnement, dans 14 d’entre elles.
Après cinq années de pouvoir, le régime de Vladimir Poutine demeure le sujet des interprétations les plus diverses. Alors que certains observateurs y voient une administration semi-coloniale au service des intérêts occidentaux, d’autres y perçoivent un gouvernement poursuivant une stratégie nationaliste adroite en vue d’une renaissance géopolitique de la Russie.
Le président russe Poutine excédé d’être interpellé par des journalistes sur sa gestion de la crise à Beslan a répondu par l’ironie : « Invitez Ben Ladden à Bruxelles et à Washington pour discuter avec lui, a-t-il affirmé. Personne ne nous fera la morale sur l’idée de parler à des assassins d’enfants. »
La victoire de Vladimir Poutine à l’issue de l’élection présidentielle russe du 14 mars prochain ne fait aucun doute. En 2000, Poutine n’était pas assuré d’obtenir les 50 % nécessaires pour l’emporter dès le premier tour. Cette fois-ci, seule l’ampleur de sa victoire - entre 70 et 85 % des suffrages - demeure inconnue. Comment peut-on anticiper un tel résultat ?
Fin 2002, le sommet européen de Copenhague a répondu de manière ambiguë à la demande d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Depuis l’Union est entrée dans la crise que l’on sait face à la volonté de guerre américaine en Irak et la Turquie s’est trouvée au coeur de la tourmente, notamment en ce qui la concerne, parce qu’elle a été l’objet de la première crise grave de l’OTAN depuis des années.
Amnistie internationale a lancé une campagne d’envergure internationale destinée à dénoncer les violations des droits humains dans l’ensemble de la Fédération de Russie. Bien que la situation se soit transformée depuis les années 70, de graves atteintes aux droits humains demeurent généralisées, notamment en Tchéchénie, où le conflit qui oppose les indépendantistes tchétchènes aux forces de l’armée russe perdure depuis 1994.
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