Voir également : "Démocratie", "Mouvements sociaux" et "Mobilisation"
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
À en croire Kaveh Ehsani et Ali Rezaei, l’avenir politique de l’Iran serait plus sombre que jamais. Les deux membres chevronnés du Mouvement de la réforme iranien prenaient la parole à un colloque organisé par le Comité pour la paix et la résolution des conflits, à l’Université Concordia de Montréal, le 4 novembre.
Je suis débarquée à Caracas, au Venezuela, sous un soleil de plomb au début d’avril. Plus que jamais, la ville grouillait dans tous les sens, avec quelque deux cents représentants des mouvements sociaux des quatre coins de la planète invités à participer à une série d’activités publiques. Parmi celles-ci, la Deuxième rencontre internationale de solidarité avec la révolution bolivarienne, dont la tenue voulait commémorer l’anniversaire du coup d’État manqué contre le président Hugo Chávez, le 11 avril 2002. Ce dernier avait été démocratiquement élu en décembre 1998, puis réélu en juillet 2000.
« Ce qui s’est passé en Irak nous amène à réfléchir aux moyens d’ouvrir notre pays », déclarait au début de l’été le jeune président syrien Bachar el-Assad, réagissant ainsi aux menaces formulées par le secrétaire d’État américain Colin Powell lors d’une visite éclair à Damas. Après la chute de Bagdad, les yeux se tournent vers la Syrie. Plusieurs défis attendent le nouveau premier ministre Naji Otri, en poste depuis le début septembre, alors que les répercussions de la crise irakienne se font sentir à travers tout le pays.
Aux Philippines, la terre est depuis longtemps une source de conflit opposant les grandes industries agricoles aux milliers de paysans sans-terre. Depuis quelques années, les tensions ont été ravivées par une initiative gouvernementale visant à redistribuer les terres agricoles aux communautés autochtones. Des paysans ont dû payer de leurs vies les revendications de leurs terres ancestrales.
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