Nucléaire

Voir également : "Armement", "Militarisation" et "Conflits"

Alors que le prix du gaz augmente en France, celui de l’électricité va bientôt exploser au Royaume-Uni, suite à une taxe prétendument « verte ». Cette taxe servira notamment à financer les réacteurs EPR qu’ambitionnent de construire EDF et Areva. EDF devrait aussi largement bénéficier de la nouvelle loi sur l’énergie, qui vise à dédommager les opérateurs en cas de manque de rentabilité... Le gouvernement conservateur de David Cameron prépare une augmentation drastique de la taxe sur les factures électriques, censée financer les énergies faiblement émettrices de CO2. L’objectif est de collecter 9,4 (...)
Près d’un an après la catastrophe de Fukushima au Japon, l’énergie nucléaire est au cœur d’un questionnement mondial. Les études ne cessent de se multiplier pour affirmer ou infirmer les dangers du nucléaire. À l’heure des remises en question, le Québec a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Le 29 septembre, les médias nous apprenaient qu’Hydro-Québec recommandait cette fermeture. Un important gain pour les groupes citoyens et écologistes. En 2011, une étude publiée par l’Agence de santé et des services sociaux de Mauricie a constaté une augmentation de 27 % des cas de cancers (...)
Alors que nos coupes sont levées pour célébrer un moment historique dans l’histoire du Québec, nous apprenons que le maire de Trois-Rivières part en croisade pour sauver la centrale nucléaire arrivée à la fin de sa vie « utile ». Il organise même une manifestation ce dimanche. Cela me rappelle une manifestation syndicale aux États-Unis pour la sauvegarde d’une usine de bombes nucléaires. Heureusement ici, des travailleurs actuels et anciens ont appuyé la démarche citoyenne de Marcel Jetté. Cet ancien travailleur de Gentilly-2 et ardent promoteur de son déclassement est d’ailleurs décédé la même (...)
Le chat vient de sortir du sac ! Après avoir dit regarder d’un « œil positif » la reconstruction de Gentilly-2, mais de vouloir attendre les chiffres, voilà que François Legault fait une véritable profession de foi envers le nucléaire ce matin dans le Nouvelliste de Trois-Rivières. Il aurait même affirmé que de ne pas procéder avec la réfection de Gentilly-2 serait « irresponsable » Comment se fait-il que monsieur Legault, qui dit vouloir rendre Hydro-Québec plus rentable en coupant 4000 postes, souhaite maintenant lancer la société d’État dans une aventure financière risquée qui coûtera au bas (...)
La façon dont les nucléaristes réagissent à la catastrophe de Fukushima fait penser à ces personnages de dessins animés qui continuent à courir dans le vide alors qu’ils ont dépassé depuis longtemps le bord de la falaise. Le rire surgit quand le personnage - le chat Tom, de Tom et Jerry, est un spécialiste du genre - regarde en bas, se rend compte qu’il est en l’air et chute sans rémission. Pour l’instant, nos personnages continuent de courir. On voit ainsi M. Sarkozy, l’homme qui voulait vendre un réacteur nucléaire à Mouammar Kadhafi, se rendre au Japon pour, de manière indécente, vanter (...)
Une coalition de groupes écologistes, artistiques, scientifiques, des députés et personnalités politiques du parti Québécois et de Québec Solidaire ont tenu une conférence de presse le 21 mars afin d’exiger la fin de l’aventure nucléaire au Québec. Communiqué du 21 mars 2011 En cette date limite du dépôt de mémoires à la Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire sur la réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2, alors que le Japon tente de surmonter la pire catastrophe nucléaire civile de son histoire, le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire a rassemblé une douzaine de porte-paroles (...)
Après l’organisation par la France d’une Conférence internationale sur l’accès au nucléaire civil (8 mars), la tenue à Washington d’un Sommet sur la sécurité nucléaire (12/13 avril), voilà la Conférence internationale qui fait le lien entre les deux : The Nuclear Energy for All, Nuclear Weapons for No One, organisée les 17 et 18 avril 2010 par.... l’Iran . Les iraniens ont voulu faire entendre leur voix sur le dossier du désarmement et de l’accès à l’énergie nucléaire. L’Irak, la Syrie, le Liban, Oman, l’Arménie, le Turkménistan, la Centrafrique et le Swaziland ont envoyé leur Ministre des Affaires (...)
Le président Obama a convoqué un sommet de chefs d’Etat pour les mettre en garde contre un possible vol de matières nucléaires par des terroristes qui voudraient fabriquer une bombe atomique. Bien sûr, vu le prix de ces matériaux personne n’entend se les faire voler et n’a besoin des conseils de l’Oncle Sam. Autre chose se joue au sommet de Washington : la régulation et le partage d’un gigantesque marché… La veille du sommet sur la sécurité nucléaire, le Premier ministre indien Manmohan Singh et le président états-unien Barack Obama ont conclu un important contrat de transfert de matériaux (...)
Washington vient de publier sa nouvelle doctrine nucléaire et s’apprête à signer un nouveau traité de limitation des armes avec la Russie lors d’un grand show médiatique. Pourtant, à y regarder de plus près, la position de l’administration Obama ne marque aucune rupture avec ce qui a précédé. Elle se contente d’adapter à la situation du jour la politique de l’administration Bush. Pire, elle élude les deux vraies questions : le bouclier antimissiles va t-il relancer la course aux armements, et les armes nucléaires vont-elles être remplacées par des armes stratégiques encore plus déstabilisantes ? (...)
À l’heure où le Canada, les États-Unis, l’Allemagne, la France et tous les pays nucléarisés se demandent quoi faire avec leurs déchets nucléaires toxiques pour des milliers d’années ; À l’heure où les cas de contamination radioactive rapportés par les médias se multiplient et où le géant nucléaire français Areva est accusé d’avoir sciemment exposé ses travailleurs et les populations locales du Gabon et du Niger à des taux de radioactivité très élevés ; À l’heure où le monde fait face à une pénurie imminente d’uranium pour alimenter ses réacteurs et où la Chine construit de nombreuses centrales sans (...)

Voici une lettre envoyé aux médias par une quinzaine de citoyens, très au fait de tout le dossier concernant la centrale Gentilly-2. Ce texte se veut un appui au Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire, qui regroupe plus de 80 organismes sociaux et environnementaux, dont Alternatives.

Alternatives appuie cette déclaration du Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (M.S.Q.N.) sur le projet total de Gentilly-2.

Des municipalités et des groupes environnementaux craignent le nouvel engouement pour l’uranium au Québec. Selon eux, l’exploitation de ce métal radioactif comporte des risques pour l’environnement et la santé humaine.

Reprinted from the CCPA Monitor Economic, Social and Environmental Perspectives Volume 15 No.3 July/August 2008 Iran is a major oil producer and exporter- the fourth largest in the world. Its proven reserves of oil are the world’s third largest, and those of natural gas rank second. These reserves have figured in previous conflicts with neighbours and world powers. Could they be involved in the current bellicosity towards Iran? Iran occupies a strategic location in the Middle East. In size, it is bigger than Quebec. It stretches from the oil-rich Persian Gulf in the south to (...)

The Charest government and Hydro-Québec have decided to refurbish Québec’s only nuclear power plant, Gentillty-2. Here’s the opinion of an expert against this 1.9 billion $ project.

Hydro-Québec va prolonger de 25 ans la durée de vie de la seule centrale nucléaire du Québec, Gentilly-2. Voici les arguments de deux spécialistes concernant les effets dommageables du nucléaire pour la santé

Iranian Government gears up for political show of strength
People support nuclear right, but also favour dialogue, compromise

The one "silver lining" Indian diplomats have latched on to is the "Pakistani connection" to North Korea’s "clandestine" nuclear status but this clever point aside, Pyongyang’s test of a nuclear weapon has immensely complicated India’s quest for assimilation in the existing nuclear order. The fact is that as of Monday, there is no longer any nuclear order, at least not in Asia. Experts can quibble about its low yield but the North Korean test has brought to a formal end the core bargain on which American nuclear policy in East Asia has rested: that in exchange for Japan and South (...)
Quitte ou double à Téhéran : l’Iran se braque. Son refus catégorique de renoncer à son droit, en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire, de se doter d’un cycle complet d’enrichissement d’uranium bute sur une fin de non-recevoir auprès de la communauté internationale. Mécontente, cette dernière déclare l’Iran un lieu de non-droit : le Traité ne s’y applique pas. La République islamique, même si elle en respecte la lettre, est jugée pays à risque. Déjà dans le collimateur du régime néoconservateur au pouvoir à Washington, Téhéran se retrouve sous la menace d’une attaque visant à neutraliser ses (...)

De toute évidence, la rhétorique anti-Iran s’accentue à la Maison-Blanche. Le Président Bush, le vice-président Cheney et l’ambassadeur américain à l’ONU John Bolton ne cessent de marteler le point que l’Iran est le danger principal. Dernièrement, l’administration accuse l’Iran d’être responsable de l’augmentation des attaques à la bombe en Irak, par exemple.

En Irak, les choses ne marchent pas comme prévu. La coalition de pétroliers et d’idéologues néoconservateurs qui s’est emparée du régime américain songe-t-elle à opérer une diversion en provoquant une crise, voire une guerre avec l’Iran ?

Il y a soixante ans, en août 1945,
le Japon rendait les armes. Les
premières bombes atomiques
venaient de s’abattre sur Hiroshima
et Nagasaki, tuant 210 000
personnes. Or, les Territoires du
Nord-Ouest (T.N.-O.) ont joué un
rôle déterminant dans le tristement
célèbre Manhattan Project.

Seymour M. Hersh, anciennement du New York Times et maintenant correspondant de l’hebdomadaire The New Yorker vient de publier le 17 janvier un article décapant sur les préparatifs américains en vue d’une éventuelle guerre contre l’Iran.

Pendant que les regards se tournent vers l’intervention américaine en Irak, à l’autre bout de la planète, la Corée du Nord brandit la menace de son programme d’armement nucléaire. Aligné par les Américains sur « l’axe du mal », qualifié d’État voyou, ce pays, dirigé par le président Kim Jong-il, a rompu le silence du « royaume ermite ». Si les récents dialogues ont abouti à un cul-de-sac, il n’en tient qu’aux Américains de résoudre la crise, estime Sam Noumoff, professeur au Département de sciences politiques de l’Université McGill, et spécialiste de la question.

WASHINGTON: Speakers at a one-day conference on Pakistan on Wednesday found the country economically fragile, home to violent and terrorist movements and insufficiently equipped to guard its nuclear assets or stop them from falling into other hands.

In the aftermath of September 11, the standoff between Pakistan and India over Kashmir has taken on a new dimension. Today, more than one million Indian and Pakistani soldiers are massed along 120 kilometers of borderline, putting the strategic and political tolerance of both countries to the test. With this new escalation, many fear the potential consequences of a fourth Indo-Pakistani war.

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