Kenya

Les déchets électroniques ne font pas les manchettes, mais la croissance exponentielle de leur volume dans les pays en voie de développement est une bombe à retardement. Des pays comme le Kenya ont évidemment besoin d’ordinateurs, mais ceux qu’ils reçoivent des « généreux » pays développés sont souvent brisés ou trop vieux.

Le Kenya a un gouvernement de coalition depuis avril. Le président sortant, Mwai Kibaki, du Parti de l’unité nationale, demeure en poste, tandis que le chef de l’opposition, Raila Odinga, est nommé premier ministre. Mais les effets de la crise déclenchée à la suite des élections du 27 décembre vont se faire sentir longtemps.

The post-election political turmoil in Kenya reaffirms the need for democracies to work in an accommodative political framework that can address diverse and at times conflicting demands. This article analyses the repercussions of the post-electoral violence from a humanitarian and economic perspective in the regional as well as global context.

La couverture médiatique internationale de l’élection au Kenya (dont les résultats ont été manipulés) et des violences qui ont suivi est scandaleuse. Dans la majorité des reportages, il existe des faussetés et des déformations sur ce qui se passe.

Le Forum social mondial, fondé comme une sorte d’anti-Davos, a mûri et évolué sans doute plus que ses participants ne le réalisent.

C’est la première fois qu’autant d’Africains et d’Africaines se retrouvent à un forum social mondial. Une participation cinq à sept fois plus importante qu’aux précédents forums sociaux africains et plus représentative de la diversité des pays d’Afrique.

Le succès des différents forums sociaux démontre que la formule répond aux besoins de beaucoup de militants et de mouvements engagés contre le néo-libéralisme et l’impérialisme.

The 2007 WSF is seen as a major step forward a new spirit of global solidarity between trade unions and other organizations active within labour and other social movements.

Au terme du Forum de Nairobi, plusieurs agences de presse ont estimé que le mouvement altermondialiste serait en perte de vitesse. Vraiment ? L’heure est aux bilans.

Nous, les mouvements sociaux d’Afrique et du monde entier, nous sommes venus ici à Nairobi, au Forum Social Mondial (FSM) 2007 pour célébrer l’Afrique et ses mouvements sociaux ; l’Afrique et son histoire permanente de lutte contre la domination étrangère, le colonialisme et le néo-colonialisme ; l’Afrique et ses contributions à l’humanité ; l’Afrique et son rôle dans la quête d’un autre monde.

Le 4ème jour du Forum social mondial a été conçu par le Conseil international comme une journée qui devait déboucher sur des actions et une plus grande convergence. Il en a bien été ainsi malgré un programme qui n’était pas construit pour favoriser cela. La journée du 24 janvier a commencé sans problème car les portes du stade du FSM étaient grandes ouvertes : Kenyans et étrangers ont pu entrer sans difficulté. Le comité organisateur a donc fini par comprendre qu’il ne fallait pas empêcher la participation des Kenyans pour une question d’argent. Il est nécessaire de faire une précision : le (...)

Pour plusieurs, le sous-développement de l’Afrique serait dû à son exclusion des échanges économiques mondiaux. Pas assez mondialisée, l’Afrique. Seule une intégration accrue dans le système économique mondial (un processus pourtant amorcé au tournant des années 80), disent les tenants de la thèse libérale, pourrait ainsi sortir les Africains de leur extrême pauvreté.

L’an dernier, plutôt que de tenir un seul événement, le comité organisateur du Forum social mondial avait planifié trois forums sociaux polycentriques simultanés : à Caracas au Venezuela, à Bamako au Mali et à Karachi au Pakistan (ce dernier a été quelque peu reporté en raison de l’important séisme qui a frappé le Cachemire). Le comité organisateur croyait sûrement bien faire. Les forums polycentriques de Caracas et Karachi, forts de dizaines de milliers de participants, ont certes permis une plus grande décentralisation et une meilleure appropriation citoyenne des forums sociaux. Le succès (...)
Il y avait beaucoup de monde au séminaire sur le thème « Labour and Globalisation » à l’initiative de la CGIL, la grande centrale italienne. Pour l’essentiel des syndicalistes venus d’Europe et d’Amérique latine, mais aussi quelques participants originaires d’Afrique du Sud, des Etats-Unis, d’Inde et du Japon. Les questions posées étaient simples : pourquoi les syndicats ont-ils tant de mal à résister à la précarisation de l’emploi et à gagner de nouveaux droits pour les travailleurs ; quelles sont les mutations nécessaires ? Les analyses sont convergentes : la mondialisation est aussi une (...)

Reproduire la société dans laquelle le Forum social est organisé ou bien tenter de la changer en construisant le Forum ?

A la veille du 7ème Forum social mondial qui se déroulera du 20 au 25 janvier à Nairobi au Kenya, tous les yeux sont braqués vers l’Afrique. Si le Forum social mondial polycentrique de Bamako avait déjà permis la convergence des mouvements sociaux régionaux, cette fois, c’est toute l’Afrique qui porte le défi de sensibiliser et de mobiliser les forces anticapitalistes.

Le réseau No-Vox sera présent au 7ème Forum Social Mondial à travers la participation de plusieurs mouvements de lutte des « Sans » de France, de Belgique, du Japon et du Mali : Droit au Logement, Droit Paysan, Agir ensemble contre le Chômage !, Association pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité, Droits Devant !!, Association japonaise de soutien aux travailleurs précaires et aux sans-logis, Association Cherche Midi de Bruxelles, Association Malienne des Expulsés.

La réunion du septième Forum social mondial marque une nouvelle étape dans l’internationalisation du mouvement altermondialiste. Il s’agit de renforcer le processus des forums sur le continent africain et l’intégration des mouvements africains aux initiatives mondiales. C’est un nouveau défi, difficile à relever.

Alternatives has been working in Africa for many years. This work includes lobbying for the cancellation of African debt.

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