Les faucons de la Maison-Blanche se sont faits couper les ailes la semaine dernière. Un rapport du Renseignement national américain, qui regroupe les 16 principales agences d’espionnage des États-Unis, conclut que le programme nucléaire militaire iranien a été gelé depuis la fin de 2003 et qu’il n’a pas été réactivé depuis.
L’administration Bush tout en continuant ses activités diplomatiques pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires est en train d’accélérer ses préparatifs militaires à l’intérieur de l’Iran et de planifier une vaste campagne de bombardements aériens. Des sources multiples au sein des services d’information et de l’armée affirment que des groupes de travail des Forces aériennes sont en train de compiler des listes de cibles potentielles.Des commandos sont actifs en Iran même pour identifier ces cibles et pour établir des contacts avec des groupes anti-gouvernementaux agissant au sein des minorités ethniques de l’Iran. Ces sources affirment que le Président Bush est déterminé à empêcher le régime iranien de commencer un programme pilote d’enrichissement d’uranium, prévu pour ce printemps.
De toute évidence, la rhétorique anti-Iran s’accentue à la Maison-Blanche. Le Président Bush, le vice-président Cheney et l’ambassadeur américain à l’ONU John Bolton ne cessent de marteler le point que l’Iran est le danger principal. Dernièrement, l’administration accuse l’Iran d’être responsable de l’augmentation des attaques à la bombe en Irak, par exemple.
Iran voted and for the second time in recent history its choice has shaken the world. Iran has chosen a man from the people and for the people. Ahmadinejad is a strange creature, an honest man dreaming of a just world surrounded by cynics. Will he be able to survive all the powers his coming has awakened within and without of Iran?
Gordon Brown has a new idea about how to “make poverty history” in time for the G-8 summit in Scotland. With Washington so far refusing to double its aid to Africa by 2015, the British Chancellor is appealing to the “richer oil-producing states” of the Middle East to fill the funding gap. “Oil wealth urged to save Africa,” reads the headline in London’s Observer.
Pour les néoconservateurs de l’administration Bush, la présence militaire des États-Unis en Irak, en Afghanistan, en Arabie saoudite et ailleurs se veut la première phase d’une vaste « réingénierie » du Moyen-Orient, dans le but de mettre au pas des pays et des mouvements « récalcitrants », dont la Syrie et l’Iran. Sur le dossier iranien, Washington se trouve en porte-à-faux avec l’Europe. Aussi, le président Bush se fait conciliant en endossant les démarches européennes pour coopter le régime iranien et en ne s’opposant plus à l’intégration de l’Iran à l’Organisation mondiale du commerce. Est-ce que cette « carotte » sera assez alléchante pour faire capituler Téhéran devant la pax musclée ? Peu probable.
Les États-Unis sont présentement installés militairement en Irak, en Afghanistan, en Arabie saoudite et dans d’autres pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Selon les stratèges néoconservateurs qui dominent l’administration Bush, une véritable « réingénierie » de la région est envisagée pour mettre au pas des pays et des mouvements « récalcitrants ».
À en croire Kaveh Ehsani et Ali Rezaei, l’avenir politique de l’Iran serait plus sombre que jamais. Les deux membres chevronnés du Mouvement de la réforme iranien prenaient la parole à un colloque organisé par le Comité pour la paix et la résolution des conflits, à l’Université Concordia de Montréal, le 4 novembre.
L’Irak est devenu un bourbier pour l’hyperpuissance américaine. Après deux semaines de soulèvements menés par les forces de la résistance à Bagdad, dans les villes sunnites ainsi que dans les villes saintes chiites que sont Nadjaf et Karbala, le régime fantoche s’est, à toutes fins pratiques, volatilisé. Et pour la première fois, l’Iran voisin est intervenu en Irak par le biais de sa diplomatie.
Après le tremblement de terre qui a détruit la ville de Bam, c’est le séisme politique qui frappe l’Iran. La crise déclenchée par le Conseil des gardiens, l’aréopage de juristes redevables au Guide suprême Ali Khamenei, a exposé les failles qui parcourent le régime islamique. Mais pas forcément au profit des réformateurs, actuellement pris entre de puissantes tenailles.
Si vous désirez offrir des dons en argent pour les victimes du tremblement de terre dans la ville de Bam en Iran, Alternatives peut vous donner un coup de main.
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Vingt-cinq ans après le renversement du régime pro-américain du chah Mohammed-Reza Pahlavi, la révolution islamique a cédé sa place au despotisme clérical. Le meurtre de Zahra Kazemi, la photographe canadienne d’origine iranienne, n’a fait que révéler les failles du système à l’opinion internationale. La colère gronde et certains demandent même la démission de l’actuel président.
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