Iran

Il y a 11 ans, l’équipe d’Hachemi Rafsandjani, opérant sous le nom de « Conseil de Discernement », a rédigé une directive intitulée « Les perspectives de la République Islamique d’Iran dans les 20 prochaines années » approuvé par le Guide Suprême. Dans les grandes lignes de ce document est affirmé la volonté de « devenir la première puissance économique, scientifique et technologique de la région de l’Asie du Sud-ouest » comprenant l’Asie centrale, le Caucase, le Proche-Orient et les pays voisins. La recherche de la suprématie militaire n’apparaît pas dans ce dossier, mais les sous-entendus sont (...)
Depuis le début du mois d’octobre, les tensions entre les autorités gouvernementales et la population iranienne se sont accentuées alors que de nombreuses manifestations revendicatrices ont été observées à Téhéran. La montée de cette grogne populaire est survenue suite à une sévère montée du prix des produits de base et à une dépréciation de la monnaie locale de près de 35% par rapport au dollar américain en seulement quelques jours. Au cours des dernières années, ces changements économiques, qui découlent des sanctions imposées par plusieurs nations occidentales, ont eu des répercussions directes (...)

Les faucons de la Maison-Blanche se sont faits couper les ailes la semaine dernière. Un rapport du Renseignement national américain, qui regroupe les 16 principales agences d’espionnage des États-Unis, conclut que le programme nucléaire militaire iranien a été gelé depuis la fin de 2003 et qu’il n’a pas été réactivé depuis.

L’auteure, Thérèse Delpech, se range résolument du côté des partisans de la ligne dure par rapport aux ambitions nucléaires de l’Iran. Même au risque de provoquer une catastrophe pire que celle qu’elle veut justement éviter. Chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Mme Delpech a dénoncé sur toutes les tribunes la « mollesse » des pays européens face à un pays qu’elle baptise « le grand perturbateur ». Pour elle, l’Iran constitue une menace pour le monde et il ne faut surtout pas qu’elle en vienne à posséder l’arme nucléaire. Thérèse Delpech s’inquiète tout (...)

L’administration Bush menace de plus en plus ouvertement l’Iran d’une agression militaire. Fanfaronnade d’un président en fin de mandat ou menace réelle ? Si les États-Unis s’engagent sur cette voie, quelles conséquences pour la Perse des temps modernes ?

Iranian Government gears up for political show of strength
People support nuclear right, but also favour dialogue, compromise

L’administration Bush tout en continuant ses activités diplomatiques pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires est en train d’accélérer ses préparatifs militaires à l’intérieur de l’Iran et de planifier une vaste campagne de bombardements aériens. Des sources multiples au sein des services d’information et de l’armée affirment que des groupes de travail des Forces aériennes sont en train de compiler des listes de cibles potentielles.Des commandos sont actifs en Iran même pour identifier ces cibles et pour établir des contacts avec des groupes anti-gouvernementaux agissant au sein des minorités ethniques de l’Iran. Ces sources affirment que le Président Bush est déterminé à empêcher le régime iranien de commencer un programme pilote d’enrichissement d’uranium, prévu pour ce printemps.

Quitte ou double à Téhéran : l’Iran se braque. Son refus catégorique de renoncer à son droit, en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire, de se doter d’un cycle complet d’enrichissement d’uranium bute sur une fin de non-recevoir auprès de la communauté internationale. Mécontente, cette dernière déclare l’Iran un lieu de non-droit : le Traité ne s’y applique pas. La République islamique, même si elle en respecte la lettre, est jugée pays à risque. Déjà dans le collimateur du régime néoconservateur au pouvoir à Washington, Téhéran se retrouve sous la menace d’une attaque visant à neutraliser ses (...)

De toute évidence, la rhétorique anti-Iran s’accentue à la Maison-Blanche. Le Président Bush, le vice-président Cheney et l’ambassadeur américain à l’ONU John Bolton ne cessent de marteler le point que l’Iran est le danger principal. Dernièrement, l’administration accuse l’Iran d’être responsable de l’augmentation des attaques à la bombe en Irak, par exemple.

Voici un petit livre pas bête du tout, et qui peut être d’une grande utilité, par les temps qui courent, à qui veut faire quelque effort pour essayer de mieux comprendre et saisir la complexité de ce monde. Avec tableaux synthèses et cartes géographiques à l’appui. Dans l’aventure américaine en Irak, l’Iran n’est certainement pas un acteur négligeable, voisin ennemi qu’il est de l’Irak depuis si longtemps. Seul pays chiite du monde musulman, l’Iran est un paradoxe géopolitique et une énigme politique. À l’intersection des mondes arabe, turc, indien et russe, son territoire est un point de (...)

En Irak, les choses ne marchent pas comme prévu. La coalition de pétroliers et d’idéologues néoconservateurs qui s’est emparée du régime américain songe-t-elle à opérer une diversion en provoquant une crise, voire une guerre avec l’Iran ?

In the wake of the execution of three persons for crimes committed when they were children (under 18), including one who is still a child, in less than a week, Amnesty International today urges the Iranian government to put a final stop to these executions.

Iran voted and for the second time in recent history its choice has shaken the world. Iran has chosen a man from the people and for the people. Ahmadinejad is a strange creature, an honest man dreaming of a just world surrounded by cynics. Will he be able to survive all the powers his coming has awakened within and without of Iran?

Gordon Brown has a new idea about how to “make poverty history” in time for the G-8 summit in Scotland. With Washington so far refusing to double its aid to Africa by 2015, the British Chancellor is appealing to the “richer oil-producing states” of the Middle East to fill the funding gap. “Oil wealth urged to save Africa,” reads the headline in London’s Observer.

As the United States gears up for an attack on Iran, one thing is certain: the Bush administration will never mention oil as a reason for going to war. As in the case of Iraq, weapons of mass destruction (WMD) will be cited as the principal justification for an American assault.

Pour les néoconservateurs de l’administration Bush, la présence militaire des États-Unis en Irak, en Afghanistan, en Arabie saoudite et ailleurs se veut la première phase d’une vaste « réingénierie » du Moyen-Orient, dans le but de mettre au pas des pays et des mouvements « récalcitrants », dont la Syrie et l’Iran. Sur le dossier iranien, Washington se trouve en porte-à-faux avec l’Europe. Aussi, le président Bush se fait conciliant en endossant les démarches européennes pour coopter le régime iranien et en ne s’opposant plus à l’intégration de l’Iran à l’Organisation mondiale du commerce. Est-ce que cette « carotte » sera assez alléchante pour faire capituler Téhéran devant la pax musclée ? Peu probable.

Bagdad, en février 1955 : l’Irak, Etat alors client des Britanniques, et la Turquie, alliée des Américains, ont signé un Pacte bientôt élargi à l’Iran (où la CIA avait fait tomber le progressiste Mossadegh), au Pakistan, et à ses architectes, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Les États-Unis sont présentement installés militairement en Irak, en Afghanistan, en Arabie saoudite et dans d’autres pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Selon les stratèges néoconservateurs qui dominent l’administration Bush, une véritable « réingénierie » de la région est envisagée pour mettre au pas des pays et des mouvements « récalcitrants ».

Seymour M. Hersh, anciennement du New York Times et maintenant correspondant de l’hebdomadaire The New Yorker vient de publier le 17 janvier un article décapant sur les préparatifs américains en vue d’une éventuelle guerre contre l’Iran.

À en croire Kaveh Ehsani et Ali Rezaei, l’avenir politique de l’Iran serait plus sombre que jamais. Les deux membres chevronnés du Mouvement de la réforme iranien prenaient la parole à un colloque organisé par le Comité pour la paix et la résolution des conflits, à l’Université Concordia de Montréal, le 4 novembre.

L’Irak est devenu un bourbier pour l’hyperpuissance américaine. Après deux semaines de soulèvements menés par les forces de la résistance à Bagdad, dans les villes sunnites ainsi que dans les villes saintes chiites que sont Nadjaf et Karbala, le régime fantoche s’est, à toutes fins pratiques, volatilisé. Et pour la première fois, l’Iran voisin est intervenu en Irak par le biais de sa diplomatie.

Après le tremblement de terre qui a détruit la ville de Bam, c’est le séisme politique qui frappe l’Iran. La crise déclenchée par le Conseil des gardiens, l’aréopage de juristes redevables au Guide suprême Ali Khamenei, a exposé les failles qui parcourent le régime islamique. Mais pas forcément au profit des réformateurs, actuellement pris entre de puissantes tenailles.

Si vous désirez offrir des dons en argent pour les victimes du tremblement de terre dans la ville de Bam en Iran, Alternatives peut vous donner un coup de main.

Alternatives s’engage à faire parvenir vos dons à des agences internationales qui s’assureront de les faire achmeniner dans les plus brefs délais aux bonnes personnes pour les bonnes raisons.

Vingt-cinq ans après le renversement du régime pro-américain du chah Mohammed-Reza Pahlavi, la révolution islamique a cédé sa place au despotisme clérical. Le meurtre de Zahra Kazemi, la photographe canadienne d’origine iranienne, n’a fait que révéler les failles du système à l’opinion internationale. La colère gronde et certains demandent même la démission de l’actuel président.

L’Iran est traversé par de profondes contradictions politiques, menacé par le chaos économique, exposé à une corruption généralisée et paralysé par des restrictions sociales qui ne reflètent plus la réalité du pays. Regard de la réalisatrice du documentaire SOS à Téhéran sur l’Iran d’aujourd’hui.

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