Iran

L’Iran et la Turquie partagent une longue et riche histoire qui remonte à l’époque des empires perse et ottoman, et ces deux pays jouent encore un rôle géopolitique de premier plan au Moyen-Orient. J’ai discuté avec Vahid Yücesoy, doctorant en sciences politiques à l’Université de Montréal et spécialiste de la politique iranienne et turque, des principaux enjeux politiques de ces pays, en particulier en ce qui concerne la viabilité démocratique et les droits de la personne.

Ce n’est pas exagéré d’imaginer que l’assassinat d’un des plus hauts responsables militaires iraniens puisse mener à l’éclatement d’un conflit mondial. Le soir du 2 janvier, le monde a été témoin d’une attaque impitoyable et dangereuse perpétrée par les forces américaines et officiellement sanctionnée par le président Donald Trump. Qassem Soleimani, commandant de haut niveau des Al-Qods, la force secrète iranienne, se rendait à Bagdad quand il a été tué par une frappe de drone commandée par le président américain. Soleimani était un commandant militaire vénéré et reconnu comme l’un des principaux (...)

La crise politique dans laquelle les tensions américano-iraniennes ont plongé l’Irak retarde les changements pour lesquels les manifestants luttent – et périssent.

Revendiquer l’égalité devant la loi entre les femmes et les hommes porte atteinte à la sécurité nationale selon la République islamique d’Iran. Pour Parisa Kakaee, citée dans un rapport du Iran Human Rights Documentation Center, il n’existe que trois choix pour la femme activiste en Iran : « devenir inactive, se voir jetée en prison ou quitter le pays ». Kakaee a purgé une peine de sept semaines à la prison d’Evin en 2010 pour son engagement auprès des femmes. Si le mouvement pour les droits de la femme est le mouvement le mieux établi au pays, les femmes militantes iraniennes paient cher leur (...)
Ces jours-ci marquent la fin du délai fixé par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’Iran pour qu’il se plie aux exigences édictées par les États-Unis au sujet de sa recherche nucléaire et de son enrichissement de l’uranium à des fins médicales et de production d’électricité. La seule chose qu’on a pu prouver à ce sujet. La crainte que l’Iran cherche à produire des armes nucléaires n’est rien d’autre qu’une supposition. À propos de ce problème délicat, les États-Unis et leurs alliés occidentaux, dont deux des cinq puissances nucléaires ayant droit de veto, la France et le Royaume-Uni, appuyés (...)
Une semaine est passée depuis l’attaque de la flottille de la paix dans les eaux internationales – très - au large des côtes israéliennes. L’opération humanitaire a été interrompue par un coup de force militaire qui est, en droit, un acte de piraterie caractérisé. Ayant la forme d’une ONG : Opération Non Gouvernementale elle bénéficiait d’un soutien politique évident du gouvernement turc. La flottille était partie d’un port turc, avait fait escale dans un port de la République non reconnue de Chypre Nord et son principal navire arborait le pavillon turc qui avait récemment remplace son pavillon (...)
La médiation américaine visant à ranimer les discussions de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne est accueillie, chez les uns, avec scepticisme ou, chez d’autres, hostilité. Dans le monde arabe, certes, la division est moindre, mais le Hamas s’oppose à la démarche. Entre-temps, le discours dans la région est à peine moins belliqueux. Surtout, les bruits d’attaque sur Israël ou de frappe contre l’Iran se font plus inquiétants. Le cabinet Nétanyahou, faut-il comprendre, écarte moins que jamais une guerre « préventive » contre l’Iran « atomique ». Une telle attaque n’est possible, (...)
Après l’organisation par la France d’une Conférence internationale sur l’accès au nucléaire civil (8 mars), la tenue à Washington d’un Sommet sur la sécurité nucléaire (12/13 avril), voilà la Conférence internationale qui fait le lien entre les deux : The Nuclear Energy for All, Nuclear Weapons for No One, organisée les 17 et 18 avril 2010 par.... l’Iran . Les iraniens ont voulu faire entendre leur voix sur le dossier du désarmement et de l’accès à l’énergie nucléaire. L’Irak, la Syrie, le Liban, Oman, l’Arménie, le Turkménistan, la Centrafrique et le Swaziland ont envoyé leur Ministre des Affaires (...)
La violence du régime iranien n’a pas empêché la mobilisation populaire de s’étendre et de s’approfondir depuis la réélection truquée d’Ahmadinejad, le 12 juin 2009. Avec une surprenante régularité, la population détourne chaque commémoration officielle et la transforme en journée de protestation contre le régime. Ainsi, le 27 décembre dernier, lors de la journée de l’Achoura1, l’ensemble du pays a connu une vague de mobilisation immense. À de nombreuses occasions, les bassidji et les voltigeurs ont dû fuir face aux manifestants. Certains quartiers de Téhéran et de Tabriz ont échappé pendant des (...)

On July 22, a week into Iran’s foreign media reporting ban, a group of Iranian protesters gathered on a grassy hill to speak out against Supreme Leader Khamenei’s continued support for Mahmoud Ahmadinejad. Some wore black T-shirts with a blood-spattered slogan: "Where Is My VOTE?" By midday, the protest had attracted several hundred attendees. One woman arrived wearing little more than a thong swimsuit and a pair of purple angel wings.

As the Obama administration struggles to devise a strategy for dealing with Iran’s intransigence on the uranium enrichment issue, it appears to be gravitating toward the imposition of an international embargo on gasoline sales to that country. Such a ban would be enacted if Iranian officials fail to come up with an acceptable negotiating plan by the time the UN General Assembly meets in late September — the deadline given by the White House for a constructive Iranian move.

The struggle within the power elite in Iran has spilled over into the streets and now threatens the theocracy.

A l’heure ou ces lignes sont écrites les manifestions de l’opposition se poursuivent en Iran, malgré le black out et une répression croissante. L’issue de cette crise est essentielle non seulement pour les iraniens eux mêmes mais aussi sur le plan régional et mondial. Voici pourquoi.

"Change for the poor means food and jobs, not a relaxed dress code or mixed recreation…Politics in Iran is a lot more about class war than religion."

 Financial Times Editorial, June 15 2009

Les Iraniens vont élire leur prochain président en juin. La question sur toutes les lèvres : qui peut prévenir la réélection du controversé président Mahmoud Ahmadinejad ? Des alliances se dessinent pour contrer celui qui fait face à de sévères critiques.

Reprinted from the CCPA Monitor Economic, Social and Environmental Perspectives Volume 15 No.3 July/August 2008 Iran is a major oil producer and exporter- the fourth largest in the world. Its proven reserves of oil are the world’s third largest, and those of natural gas rank second. These reserves have figured in previous conflicts with neighbours and world powers. Could they be involved in the current bellicosity towards Iran? Iran occupies a strategic location in the Middle East. In size, it is bigger than Quebec. It stretches from the oil-rich Persian Gulf in the south to (...)

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