Le Liban, la Palestine, l’Afghanistan sont en flammes dans le sillon des caricatures publiées en Europe et perçues par beaucoup de monde comme des insultes contre l’islam. Certains commentateurs interprètent cela comme une autre preuve à l’effet que le « monde arabo-musulman » est condamné à l’obscurantisme religieux et refuse d’accepter les « valeurs occidentales » comme la liberté de la presse. En réalité, cette explosion est plus complexe qu’elle ne paraît.
Le 16 septembre, devant les Nations unies, le président irakien, Jalal Talabani, avouait avoir désespérément besoin de l’aide de la communauté internationale, affirmant que l’Irak n’était pas à la veille d’une guerre civile, mais en plein dedans. De fait, les attentats se multiplient à l’approche du référendum sur la Constitution, devant avoir lieu le 15 octobre. Pour Gilbert Achcar joint à Berlin, spécialiste du Moyen-Orient, une seule chose pourra réussir à stabiliser l’Irak : le retrait complet des troupes américaines.
Najaf, une ville irakienne à quelques 100 kilomètres au sud de Bagdad, est la capitale spirituelle des Chiites, qui composent la deuxième plus grande famille de l’Islam et la majorité de la population irakienne. Autour du tombeau d’Ali, un immense cimetière accueille une quantité innombrable de tombeaux.
The suicide bombings that rocked Casablanca on May 16 also shook the foundations of Moroccan society. Although the targets seem to have been chosen for their Western and Jewish links, the victims were mostly Moroccan. On May 21 the Moroccan government responded by pushing its proposed anti-terror law back into Parliament for a hastily organized vote.
Les attentats suicides qui ont frappé Casablanca, dans la nuit du 16 au 17 mai, ont ébranlé les fragiles fondations de la nouvelle société marocaine, en voie de démocratisation. Si les cibles ont de toute évidence été choisies pour leur résonance occidentale ou juive, les victimes sont, elles, majoritairement marocaines. Le mercredi suivant les attentats, le gouvernement marocain a répondu à l’affront par rien de moins que la proposition d’une loi antiterroriste.
L’attentat de Bali le 12 octobre a révélé les profondes fissures politiques et sociales qui traversent l’archipel indonésien actuellement. Les conflits s’accumulent dans plusieurs régions du pays et propulsent des luttes politiques au sein de l’État, de l’armée et du gouvernement, d’où une situation de grande instabilité. Tout cela est aggravé par une situation régionale volatile, liée aux conflits en Asie et au Moyen-Orient.
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