Pour l’auteur Mike Davis, l’actuelle explosion de la population urbaine constitue une époque cruciale de l’Histoire, au même titre que la révolution industrielle. Davis rappelle qu’en 2060, la population de la planète devrait atteindre 10 milliards de personnes. D’ici là, 95 % des nouveaux habitants de la planète naîtront dans une ville du Sud, et la majorité d’entre eux grandiront dans un bidonville.
Après plus de 15 mois de gestion d’une nouvelle équipe à la tête du pays, malgré une accalmie sécuritaire, la république d’Haïti semble plutôt basculer dans une situation de désespoir, caractérisée par une hausse du coût de la vie, notamment des prix des biens essentiels, une augmentation de la pression fiscale, une aggravation de la misère dans les sections communales, des difficultés pour les couches pauvres d’envoyer leurs enfants à l’école, une accélération de la dégradation de l’environnement.
THE military in Myanmar looks firmly in command, having crushed the democratic protests led by monks. This is not for the first time that monks have raised their voice against a repressive state and this is also not for the first time that the state has prevailed. In fact, this has happened throughout the political history of Myanmar.
Le 13 septembre dernier, après plus de vingt années de négociations houleuses, l’Assemblée générale des Nations unies procédait à l’adoption de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. En votant contre la Déclaration aux côtés des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, le gouvernement conservateur prouvait que les vestiges d’une marginalisation historique étaient encore bien présents.
New Delhi- 25 September - The four day Independent Peoples Tribunal (IPT) on the World Bank in India concluded here today hearing numerous depositions indicting the Bank’s policy and project interventions in India. Over six hundred people from communities, social movements, research institutes, NGOs and universities attended the proceedings. The Tribunal, supported by the Jawaharlal University’s Teachers Association and Students’ Union was held in the university premises.
Au cours des prochaines semaines, les Nations unies approuveront vraisemblablement l’indépendance du Kosovo. Il n’y a pas si longtemps, la nouvelle aurait été accueillie comme une catastrophe. Aujourd’hui, il n’est plus rare d’entendre dire que l’indépendance de la province serbe à majorité albanaise pourrait contribuer à pacifier la région.
Le 16 mars dernier s’ouvrait en grandes pompes à Mexico le IVe Forum mondial de l’eau. Organisée par le Conseil mondial de l’eau, think tank lié à la Banque mondiale et financé par les transnationales de l’eau, cette grande conférence « privée » se donne toutes les apparences d’une conférence des Nations Unies. Pourtant, le CME a un objectif politique bien précis : faire advenir un monde où la gestion de l’eau, conçue comme un bien économique, serait entièrement prise en charge par le marché.
L’année 2005 fut des plus difficiles pour le président tchadien, Idriss Déby. Les défections au sein de son parti, de son gouvernement et de l’armée se multiplient. Certains d’entre eux ont formé plusieurs groupes rebelles bien armés, stationnés aux limites du Darfour. Et, dernier coup dur, Déby a perdu les derniers versements du projet pétrolier financé par la Banque mondiale, totalisant 124 millions (dollars US), après avoir modifié dans la controverse la loi sur l’utilisation des revenus pétroliers.
Exactly how much wealth does Africa lose every year? Third World repayments of $340 billion each year flow northwards to service a $2.2 trillion debt, more than five times the G8’s development aid budget, notes Patrick Bond. In addition Africa’s citizens experience depletion of assets like forests and mineral resources, and suffer the impact of pollution as a result of mining. In this context, Bond argues that those who claim international integration can enrich Africa are wrong.
Le IVe Sommet des Amériques aura lieu les 4 et 5 novembre 2005 en Argentine à Mar del Plata. Réunissant les 34 chefs d’États des Amériques élus démocratiquement, ce Sommet cherchera - théoriquement du moins - à symboliser une avancée majeure dans les politiques visant à améliorer la qualité de vie des peuples de l’hémisphère. Sur le thème de « créer des emplois pour combattre la pauvreté et renforcer la gouvernance démocratique », les dirigeants des Amériques vont alors tenter de définir des politiques hémisphériques allant dans ce sens, l’aura de la ZLÉA moribonde les inspirant sûrement.
« Afrique esclavagisée, colonisée, martyrisée, dévalisée ! Ainsi donc, l’Afrique doit du fric ! » Sur la scène du Spectrum de Montréal, le militant reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly rappelait à la foule qu’après toutes ces insultes globales, le peuple africain doit encore et toujours consacrer une grande partie de ses capitaux au service du remboursement de la dette. Malgré l’ensemble des maux qui affligent le continent - et, surtout, le fait que cette dette a été, intérêts obligent, remboursée plus de trois fois déjà - l’Afrique doit du fric. Encore et encore.
Les 15 pays membres de la Communauté des Caraïbes (la CARICOM) ne s’entendent pas sur la question de la réintégration d’Haïti au sein de la communauté régionale. Une impasse de plus pour Haïti, au moment où des mécanismes fragiles de redressement de la paix, de la démocratie et de la sécurité sont mis en place par diverses organisations multilatérales. La sortie de la crise haïtienne s’en voit davantage compromise.
La dette odieuse est une dette contractée par un régime despotique pour des objectifs étrangers aux intérêts de la Nation, aux intérêts des citoyens. A la chute d’un tel régime, les créanciers ne peuvent exiger des remboursements que du despote déchu. Cette doctrine s’est appliquée à plusieurs reprises de l’histoire des deux derniers siècles. Une présentation non exhaustive des cas où cette doctrine a été utilisée figure dans un livre que le CADTM vient d’éditer récemment (50 Questions / 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, p 163 à 169 et p. 184 à 187).
La raison d’être de la Banque mondiale, selon ses propres mots, est la réduction de la pauvreté durablement. Pourtant, alors que la Banque tente pour la soixantième année de son existence de promouvoir la notion de « développement », les pauvres, de la plupart des pays tributaires de la Banque, vivent dans des conditions pires qu’il y a une quinzaine d’années.
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