La stratégie de Saakashvili est une réminiscence de la conquête israélienne de 1948 : en bombardant les civils il a apporté la preuve qu’il voulait conquérir l’Ossètie sans ses habitants ossètes. Chance pour les Ossètes, et à la différence des Palestiniens, ils disposaient d’un protecteur digne de confiance !
Six mois après la « révolution des roses », le ton a changé en Géorgie. Le nouveau gouvernement de Mikhail Saakashvili semble démontrer une certaine ouverture face au règlement des conflits internes qui déchirent le pays depuis maintenant plusieurs décennies. Il doit dévoiler aujourd’hui (26 mai) son premier plan visant le rétablissement de la paix avec l’une des régions sécessionnistes, l’Abkhazie. Mais plusieurs craignent que les principaux enjeux de ces conflits ne soient mis de côté.
Début septembre j’étais en Géorgie sur la route défoncée qui relie Tbilissi à la frontière arménienne (on ne sait pas ou sont passés les fonds européens qui devaient servir à sa reconstruction) et j’observais un peu partout des affiches jaunes, avec le portrait de la présidente du parlement, Nino Burjanadze qui entamait sa campagne électorale… Seulement sa campagne électorale ?
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