Féminicide

« Mais quel genre d’homme fait ça, tuer sa femme ? »

Une journée sans femmes. L’idée semble curieuse, elle est salvatrice. Le 9 mars [2020, NDLR], les citoyennes mexicaines vont organiser un grand mouvement de grève nationale pour protester contre les violences et les féminicides. Un « évanouissement » féministe.

Où que l’on aille en France, ou presque, on les croise désormais sur notre chemin : des collages visant à dénoncer, en lettres capitales, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, la domination masculine au quotidien. Une manière, pour les activistes anonymes qui les réalisent, de marquer l’espace public et l’esprit des passants et des passantes — au risque, la nuit tombée, de croiser les forces de l’ordre. L’une d’entre elles, impliquée au sein d’un collectif, raconte ici son expérience des collages. Sans ambition de généraliser ni de parler pour autrui, précise-t-elle.

César de Polanski, tribune de Virginie Despentes, manifestation féministe nocturne violemment réprimée le 7 mars, les défilés particulièrement fournis du 8 mars 2020 semblent devoir beaucoup à la brûlante actualité de la lutte pour les droits des femmes. Dans les cortèges, la question des violences physiques et sexuelles est au centre de l’attention. Reportage à Paris.

Alors que la société civile, les militants, les gouvernements et les Nations unies considèrent 2020 comme une année cruciale pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des genres, la crise du féminicide au Canada – autrefois pays phare de l’égalité entre les hommes et les femmes – met en lumière le long chemin qu’il reste à parcourir. Toutes les 72 heures, une femme ou une jeune fille est assassinée au Canada – un chiffre qui n’a pas évolué en 40 ans – et chaque semaine, une femme est assassinée par son partenaire. Au mois de mars, la 64e session de la Commission de la condition de la (...)

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