Eau - Canalisation

Le Comité pour les droits humains en Amérique Latine (CDHAL) et la Coalition québécoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine, entre autres, ont commencé un mouvement d’ opposition au projet d’exploitation minière Angostura, en Colombie. Ils ont organisé, le 25 février dernier, une manifestation devant le Consulat de la Colombie à Montréal. Ils ont également lancé une pétition au gouvernement colombien pour le pousser à refuser la licence environnementale dont la compagnie Greystar Resources Ltd aurait besoin. La compagnie canadienne présente un projet (...)

À travers les moments forts du IVe Forum mondial de l’eau, qui se tenait l’an dernier à Mexico, le documentaire Discours d’eau présente la lutte menée par les Mazahuas, paysans autochtones victimes depuis plus de 25 ans d’une gestion hydraulique centraliste et catastrophique.

Depuis le 1er janvier 2006, les services d’eau des municipalités reconstituées de Côte-Saint-Luc et de Westmount sont gérés par la firme Dessau-Soprin. Il s’agit du premier cas de partenariat public privé (PPP) en ce domaine au Québec, rendu possible à la faveur d’importantes modifications législatives s’harmonisant avec la « modernisation » de l’État promue par le gouvernement de Jean Charest. Faut-il s’en inquiéter ?

The overarching objective of this program is to encourage and facilitate good local governance around the issue of development of an integrated water management strategy for the Indus delta and the region. The project will target and enhance collaboration between local stakeholders, civil society organizations, environmental agencies and decision-makers. The main activities include: – Capacity building workshops for local units of the PFF on rights to basic needs and environmental degradation affecting their daily lives. – Mobilization campaigns to raise awareness of citizenship (...)
The vast majority of Pakistan’s 135 million inhabitants do not have access to drinkable water. Although drought and pollution play a significant role in the lack of safe drinking water and in the country’s overall water crisis, some critics maintain that a large part of the problem is a result of poor management and deficient policy. One of the major victims of this lopsided development is the Indus Delta and its inhabitants. Today, the Delta is on the brink of ecological disaster. Its ecosystem has been rich in nutrients that provide a nursery and an early feeding ground for (...)

Today the mighty Indus river has all but ceased flowing to the sea, as upstream dams and irrigation withdrawals have reduced it to less than one-half-a-percent of its flow at the start of the 20th century.

KARACHI: Sindh needs 4.5 million acre feet (MAF) of additional water
to save 2.7 million population of Indus Delta from starvation and
protect their livelihood, resources, mangrove forests and fishing.

Au Pakistan, Asma Jehangir, l’une des défenseurs des droits humains les plus connus et respectés au monde, a récemment été arrêtée et molestée par les autorités gouvernementales. L’arrestation eut pourtant lieu au cours d’une manifestation pacifique d’une communauté de pêcheurs, qui devait être brutalement interrompue par la police qui en a aussi profité pour incarcérer le leader, Mohammad Ali Shas. Ainsi, pendant que le général président Parvez Musharaf continue d’obéir au gouvernement américain dans sa guerre contre le terrorisme, des communautés de pêcheurs vivent des moments difficiles : l’eau et ses produits se font de plus en plus rares dans le pays, mais rien n’est fait pour remédier un tant soit peu à la situation.

Le 13 janvier 2005, après 3 jours de mobilisation des habitants de El Alto, le président bolivien a émis un décret par lequel il met fin à la concession de 30 ans accordée à la transnationale Suez des Eaux.

C’est sans grand éclat que Jubilee South Africa a protesté, en octobre, contre la réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale à Washington. À l’évidence, le lien entre les politiques des institutions financières internationales, la dette de l’Afrique du Sud et les coupures de courant n’est pas encore clair dans la tête des gens.

Completed in 1914 by the United States, the Panama Canal has been described as “one of the supreme achievements of all time” and “the greatest liberty Man has ever taken with Nature”.

Complétée en 1914 par les États-Unis, la construction du canal de Panama a marqué l’histoire du pays. Le Panama, anciennement une province de la Colombie, a alors acquis son indépendance, tandis que débutait l’histoire de l’ingérence des États-Unis en Amérique latine.

Propos de Sylvie Paquerot, du Contrat mondial de l’eau.

Annoncée en grande pompe au début de l’année 2002, la Paix des Braves conclue entre le gouvernement du Québec et les Cris ne fait pas que des heureux. Le détournement de la rivière Rupert, aspect négligé mais néanmoins névralgique de l’entente, est en effet loin de faire l’unanimité.

Quand la compagnie Johannesburg Water a commencé à installer ses compteurs prépayés dans une petite communauté sud-africaine, à quelques jours du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) en septembre 2002, les résidents ont alors goûté à une certaine conception du « développement » : privatisation des services essentiels, politiques de recouvrement des coûts, hausses des tarifs… Pour le 1,5 million de citoyens d’Orange Farm, bidonville situé à 50 km au sud de Johannesburg où le taux de chômage frise les 80 %, ces politiques se traduisent par des coupures de services et des évictions. Une dure réalité pour un nombre grandissant de citoyens de la « nouvelle » Afrique du Sud.

When Johannesburg Water started installing pre-paid water meters in their community in the weeks running up to the World Summit on Sustainable Development (WSSD), residents of Orange Farm in South Africa got a taste of today’s conception of "sustainability:" privatization of basic services, cost recovery policies, and tariff increases. For the one and a half million people living in Orange Farm, an informal settlement 50km south of Johannesburg where unemployment reaches 80 percent, these policies mean cut-offs and evictions. A harsh reality for an increasing number of people in the new, neoliberal South Africa.

Depuis quelques années, citoyens, artistes et groupes communautaires se mobilisent contre l’éventuelle privatisation de l’eau au Québec. Plusieurs compagnies font des pieds et des mains pour obtenir les contrats de construction et d’entretien des aqueducs, ce qui risque d’entraîner la hausse des tarifs à l’utilisation.

À l’heure de la globalisation, le contrôle des ressources en eau est devenu un enjeu économique majeur pour les grandes firmes transnationales, comme Vivendi-Générale des eaux et Suez-Lyonnaise, qui se sont accaparés près de 40 % du marché mondial de l’eau, et réalisent des profits énormes sur le dos de plus 200 millions de consommateurs. L’exemple du Niger.

Un terrible rapport préparé par 1 100 scientifiques a été publié le 22 mai dernier. Ses conclusions : dans trente ans, 70 % de la nature aura été détruite, un grand nombre d’espèces auront disparu et l’organisation sociale se sera effondrée dans de nombreux pays du monde.

Avec le mois d’août diluvien que nous avons connu aux quatre coins du monde et la fin du Sommet de la terre à Johannesburg qui nous laisse un goût doux amer quant à notre avenir environnemental et climatique, le site français du Conservatoire du littoral nous apporte un peu de baume.

What is the biggest environmental challenge of the 21st century? Global warming? Resource depletion? Pollution? No one really knows. Probably the sum of all these. But I’m beginning to think one of the biggest challenges is overcoming the fact that people are tired of all the depressing news about the environment.

Comment expliquer que le gouvernement Landry ait lancé, en juin dernier, au mépris de tous les rapports et débats publics tenus depuis 10 ans sur le sujet, un programme de construction de 36 barrages privés sur 24 rivières du Québec ? Comment expliquer qu’il ait profité de la journée internationale contre les barrages, le 14 mars dernier, pour annoncer à la centaine de groupes de citoyens et aux 32 artistes, dont Jean-Claude Germain, Paul Piché, Roy Dupuis, Richard Desjardins, Marie-Claire Séguin, et tant d’autres, mobilisés pour « Adoptez une rivière », qu’il allait encore sacrifier au (...)

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