Depuis le 1er janvier 2006, les services d’eau des municipalités reconstituées de Côte-Saint-Luc et de Westmount sont gérés par la firme Dessau-Soprin. Il s’agit du premier cas de partenariat public privé (PPP) en ce domaine au Québec, rendu possible à la faveur d’importantes modifications législatives s’harmonisant avec la « modernisation » de l’État promue par le gouvernement de Jean Charest. Faut-il s’en inquiéter ?
Au Pakistan, Asma Jehangir, l’une des défenseurs des droits humains les plus connus et respectés au monde, a récemment été arrêtée et molestée par les autorités gouvernementales. L’arrestation eut pourtant lieu au cours d’une manifestation pacifique d’une communauté de pêcheurs, qui devait être brutalement interrompue par la police qui en a aussi profité pour incarcérer le leader, Mohammad Ali Shas. Ainsi, pendant que le général président Parvez Musharaf continue d’obéir au gouvernement américain dans sa guerre contre le terrorisme, des communautés de pêcheurs vivent des moments difficiles : l’eau et ses produits se font de plus en plus rares dans le pays, mais rien n’est fait pour remédier un tant soit peu à la situation.
C’est sans grand éclat que Jubilee South Africa a protesté, en octobre, contre la réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale à Washington. À l’évidence, le lien entre les politiques des institutions financières internationales, la dette de l’Afrique du Sud et les coupures de courant n’est pas encore clair dans la tête des gens.
Quand la compagnie Johannesburg Water a commencé à installer ses compteurs prépayés dans une petite communauté sud-africaine, à quelques jours du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) en septembre 2002, les résidents ont alors goûté à une certaine conception du « développement » : privatisation des services essentiels, politiques de recouvrement des coûts, hausses des tarifs… Pour le 1,5 million de citoyens d’Orange Farm, bidonville situé à 50 km au sud de Johannesburg où le taux de chômage frise les 80 %, ces politiques se traduisent par des coupures de services et des évictions. Une dure réalité pour un nombre grandissant de citoyens de la « nouvelle » Afrique du Sud.
When Johannesburg Water started installing pre-paid water meters in their community in the weeks running up to the World Summit on Sustainable Development (WSSD), residents of Orange Farm in South Africa got a taste of today’s conception of "sustainability:" privatization of basic services, cost recovery policies, and tariff increases. For the one and a half million people living in Orange Farm, an informal settlement 50km south of Johannesburg where unemployment reaches 80 percent, these policies mean cut-offs and evictions. A harsh reality for an increasing number of people in the new, neoliberal South Africa.
Depuis quelques années, citoyens, artistes et groupes communautaires se mobilisent contre l’éventuelle privatisation de l’eau au Québec. Plusieurs compagnies font des pieds et des mains pour obtenir les contrats de construction et d’entretien des aqueducs, ce qui risque d’entraîner la hausse des tarifs à l’utilisation.
À l’heure de la globalisation, le contrôle des ressources en eau est devenu un enjeu économique majeur pour les grandes firmes transnationales, comme Vivendi-Générale des eaux et Suez-Lyonnaise, qui se sont accaparés près de 40 % du marché mondial de l’eau, et réalisent des profits énormes sur le dos de plus 200 millions de consommateurs. L’exemple du Niger.
What is the biggest environmental challenge of the 21st century? Global warming? Resource depletion? Pollution? No one really knows. Probably the sum of all these. But I’m beginning to think one of the biggest challenges is overcoming the fact that people are tired of all the depressing news about the environment.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca