Des membres du collectif Solidarité Québec-Haïti ont récemment occupé le local électoral de Justin Trudeau afin que le premier ministre sortant promette de retirer le soutien du Canada au président d’Haïti, Jovenel Moïse. Dans ce qui suit, le collectif militant résume la situation en Haïti ainsi que sa campagne actuelle.
Du 13 au 14 avril s’est déroulé le 8e Sommet des Amériques, à Lima (Pérou). Malgré l’absence du président des États-Unis, de Cuba, de l’Équateur et du Venezuela, cette rencontre a regroupé 33 chefs d’État du continent américain. Le thème de la corruption a été au cœur des discussions, interrogeant sur l’état des démocraties latino-américaines. La situation préoccupante au Venezuela a également été source de division entre les participants, alors que les élections présidentielles doivent y avoir lieu le 20 mai prochain. Pour nous éclairer, le point de vue de Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS.
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
La prise des édifices gouvernementaux à Bichkek, capitale du Kirghizistan, le 24 mars, a été l’aboutissement d’une période annonciatrice de la révolution. Le groupe de manifestants était composé des membres des partis d’opposition qui avaient dénoncé les irrégularités des dernières élections législatives et exigeaient, depuis, la démission du président. Toutefois, rien ne garantit que cette révolution sera la source de gains démocratiques.
Quel sera le prochain pays d’ex-URSS à renverser son despote ? Après les événements survenus au Kirghizistan il y a quelques semaines, certains spécialistes se tournent vers son voisin, le Kazakhstan, immense république pétrolière de l’Asie centrale. Le caractère moins répressif de son régime encouragerait, dit-on, un mouvement d’opposition susceptible de mettre fin au règne de Noursultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1990. Mais dans cette région du monde, quand on parle de liberté, tout est relatif.
Écoles fermées pour manque de personnel, inflation frisant les 300 %, liberté syndicale abolie, risques environnementaux sous-estimés… La liste de doléances des citoyens tchadiens ne cesse d’augmenter concernant le méga-projet pétrolier Tchad-Cameroun. Exécutée par un consortium dirigé par Esso, la construction de cet oléoduc a pourtant été financée par un programme de « réduction de la pauvreté » de la Banque mondiale. Portrait du plus important projet pétrolier en cours sur le continent africain.
L’attentat de Bali le 12 octobre a révélé les profondes fissures politiques et sociales qui traversent l’archipel indonésien actuellement. Les conflits s’accumulent dans plusieurs régions du pays et propulsent des luttes politiques au sein de l’État, de l’armée et du gouvernement, d’où une situation de grande instabilité. Tout cela est aggravé par une situation régionale volatile, liée aux conflits en Asie et au Moyen-Orient.
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