Burkina Faso

Le Burkina Faso a décidé de ne plus utiliser le coton génétiquement modifié de Monsanto. Mais le niébé transgénique, largement consommé par la population, est déjà dans les éprouvettes. Blandine Sankara prône l’autonomie pour rompre avec ces cultures transgéniques.

Compaoré, Moubarak, Ben Ali…victoires populaires « Compaoré est parti » chante, ce jour là, la place de la Nation, rebaptisée « Place de la Révolution ». Les gens s’interpellent, pour la plupart, incrédules, c’est pourtant vrai, il est parti. Chassé le jour même où il imaginait, au dessus de tous et de tout, faire « voter » une loi inique lui permettant de…durer toujours ! Quelle ironie ! Celui qui se voyait « guide à vie » a finalement été obligé de s’enfuir.. S’apprêtant lâchement, une fois encore, à truquer, il ne voulait pas le combat, la rue le lui a imposé et la rue a gagné. La rue de la (...)
Après la Mauritanie, le Mali et (bientôt) la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso veulent bannir les sacs plastiques. Le ministère de l’Environnement a proposé deux avant-projets de loi : l’un interdisant la production, l’importation et la commercialisation d’emballages en plastique non-biodégradables, et l’autre imposant une taxe sur les produits utilisant le plastique comme moyen de conditionnement. Est-ce la meilleure solution pour lutter contre ce fléau ? Officiellement proposé le 14 août dernier, le projet de loi portant sur une interdiction des sacs en plastique au Burkina Faso avait été (...)
Le 22 mars dernier, Talatou Boukari, représentant de la communauté d’Essakane, en collaboration avec l’organisation FIAN Pays-Bas était de passage à Wageningen pour faire connaître les effets néfastes de la compagnie minière canadienne IAMGOLD. « Contrairement aux Canadiens, nous n’avons pas eu besoin d’un diplôme pour trouver l’or », a déclaré Talatou Boukari, président du conseil de développement du village d’Essakane, situé au Burkina Faso lors d’une conférence aux Pays-Bas. Depuis plus de 25 ans, les travailleurs d’Essakane ont gagné leur pain en minant l’or de manière artisanale dans cette (...)
Ousmane Tiendrébéogo, secrétaire Général du Syndicat National des travailleurs de l’Agro-Pastoral (SYNTAP), syndicat de cotonculteurs burkinabé militant pour un Burkina sans OGM, était en France ces deux dernières semaines à l’invitation d’Artisans du Monde-Rhône Alpes. Combat Monsanto en a profité pour le rencontrer et faire, avec lui, un état des lieux des OGM au Burkina : le constat est alarmant ! Combat Monsanto : Peux-tu te présenter et présenter brièvement le SYNTAP ? Ousmane Tiendrébéogo : Je suis paysan cotonculteur au Burkina Faso et secrétaire général du SYNTAP. Le SYNTAP est né en (...)

La crise alimentaire de 2008 a relancé le débat sur les biotechnologies, censées accroître la productivité de l’agriculture africaine. Mais, comme leurs homologues altermondialistes occidentaux, les paysans du continent noir se méfient des conséquences sanitaires et sociales des organismes génétiquement modifiés. Le semencier américain Monsanto a donc décidé d’employer les grands moyens pour les imposer, avec l’aide du président burkinabé Blaise Compaoré. La résistance s’organise.

Une nouvelle organisation régionale africaine affiliée à la Confédération syndicale internationale (CSI) a vu le jour en novembre au Ghana.

Grâce au travail de Mobilisation Enfants du monde et de sa relationniste humanitaire, des cardiologues québécois sont allés au Maroc en 2006, et une équipe de chirurgie plastique de l’Hôpital Sainte-Justin est rentrée avant Noël du Burkina Faso. Soixante-deux enfants y ont été opérés en quinze jours.

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