Birmanie

Deux ans après le génocide des Rohingyas au Myanmar, les défenseur·es canadien·nes des droits humains attendent toujours que le gouvernement libéral respecte ses responsabilités légales et morales à l’égard de la minorité musulmane.

Alors que les leaders du monde industrialisé se préparent pour leur rencontre au G7 et le débat inévitable sur les droits de douane imposés par les Américains, les Rohingyas dans les camps de réfugiés au Bengladesh se préparent à affronter la mousson, et ceux dans les villages sous blocus à l’intérieur du Myanmar se préparent à une intensification de la famine. On estime à 81000 le nombre de femmes enceintes qui s’apprêtent à accoucher dans les camps de réfugiés, 9 mois après les viols collectifs par les autorités militaires du Myanmar. Il s’agit là de plus de deux fois le nombre total de (...)
Depuis les violences qui ont éclaté en 2012 entre nationalistes bouddhistes et musulmans rohingya, dans l’État d’Arakan, à l’Ouest de la Birmanie, la situation humanitaire reste préoccupante. Les déplacés sur les routes de l’exil se comptent en centaines de milliers. Si la Birmanie a entamé un processus d’ouverture, cette région de l’Arakan reste fermée et il est difficile de savoir ce qu’il s’y passe aujourd’hui. Afin de mieux comprendre ces violences intercommunautaires, le Journal des Alternatives s’est entretenu avec plusieurs chercheurs et spécialistes. Dans son dernier rapport sur la (...)
Le triomphe historique du parti d’Aung San Suu Kyi aux élections du 1er avril dernier a suscité énormément d’espoir, tant chez les Birmans qu’au sein de la communauté internationale. Plusieurs voudraient en effet voir en cette date le début d’une nouvelle ère emplie d’optimisme pour ce pays qui a vécu sous le joug de la dictature militaire pendant près de 50 ans. La question est maintenant de savoir si celle que l’on surnomme la « Dame de Rangoon » pourra répondre aux énormes attentes placées en elle, alors que le pouvoir reste entre les mains des militaires et de leurs alliés. En apparence, la (...)
En Birmanie, plus de vingt ans ont passé depuis les dernières élections le 27 mai 1990. La junte militaire au pouvoir avait alors refusé de reconnaître le résultat des élections, remportées haut la main par la ligue nationale pour la démocratie (NLD), parti formé deux ans plus tôt par l’opposante birmane Aung San Suu Kyi. Le Peuple birman souffre de la position stratégique – entre la Chine et l’Inde, entre l’océan Indien, le détroit de Malacca et la mer de Chine – et de l’abondance des richesses naturelles de son pays : gaz, pétrole, bois rares, pierres précieuses… Ces richesses convoitées par des (...)
Cyclone Nargis, which struck southern Burma on 2-3 May, killing over 60,000 people, has generated an international debate about the nature of humanitarian aid, and the need for stronger international law to deal with cases where national governments fail or refuse to provide adequate aid. The indifference of Burma’s military regime, which neglected to warn the population about the coming cyclone, has failed to provide significant aid, and has systematically refused offers of assistance, has probably caused a number of deaths equal or greater than those who died in the natural (...)

The renewal of Aung San Suu Kyi’s arrest casts shame on the Burmese junta’s western sponsors

Lorsque j’ai appris la nouvelle du tremblement de terre catastrophique à Sichuan, j’ai repensé à Zheng Sun Man, cadre dans le domaine de la sécurité, récemment rencontré lors d’un voyage en Chine. Il dirige Aebell Electrical Technology, une compagnie basée à Guanzhou, qui produit des caméras de surveillance et des réseaux de mégaphones pour des annonces publiques. Âgé de 28 ans, ce détenteur d’un MBA, complètement accro aux messages textes, était déterminé à me persuader que ses caméras et ses haut-parleurs ne sont pas utilisés contre les militants prodémocratie ou contre des leaders ouvriers. Ils (...)
Media reports have neglected the most important source of aid to victims of cyclone Nargis - spontaneous donations from their fellow citizens. With the Burmese regime continuing to deny the true extent of the catastrophe, and army factions vying to appropriate as much of the aid as possible, food, clothing and money gifts from private Burmese citizens probably represents over 80% of the aid actually received by victims of the cyclone, which killed over 30,000 people when it hit southern Burma on May 2nd, with a similar number thought to have since died of injury, sickness, (...)

Response to the tropical cyclone Nargis, which hit Myanmar on 3 May 2008 has been hijacked by vested interests on all sides, leaving millions of Asia’s poorest people without any effective aid.

La répression sanglante du mouvement démocratique en Birmanie (Myanmar) a ramené à l’ordre du jour les excellentes relations d’affaires qu’entretiennent plusieurs entreprises occidentales avec la junte militaire birmane. Pour un chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, les activités des compagnies dirigées par le célèbre golfeur Gary Player illustrent parfaitement le phénomène.

Until three weeks ago I did not know who Gary Player is. And I am sure that - with much greater reason - he had never heard of me either. But now we are tangled up in one of South Africa’s messiest controversies.

THE military in Myanmar looks firmly in command, having crushed the democratic protests led by monks. This is not for the first time that monks have raised their voice against a repressive state and this is also not for the first time that the state has prevailed. In fact, this has happened throughout the political history of Myanmar.

Western companies still trading with Burma use it as their first and last defence. If we withdraw, they insist, China will fill the gap. China has become the world’s excuse for inaction.

The people of Burma need our vocal and active solidarity. If the demonstrations were triggered by a rise in fuel prices that has left this oil-importing nation devastated, they mostly express a collective frustration with the junta’s continued refusal to respond to the cares of its own people.

Plus de 200 prisonniers politiques ont été libérés début juillet, dont une centaine de la prison d’Insein, dans la capitale Rangoon. Parmi eux, U Sein Hla Oo, un journaliste et un écrivain de nouvelles bien connu, qui avait été jumelé au poète acadien Serge-Patrice Thibodeau à l’occasion de l’édition 2004 de « Livres comme l’air ». Plus de 1 100 journalistes, leaders étudiants, religieux, enseignants, avocats, etc. purgent toujours de longues peines, après des procès inéquitables, pour avoir manifesté pacifiquement. Plusieurs sont en mauvaise santé, à cause des conditions de détention ou parce (...)
Plusieurs groupes d’exilés birmans ont tenu des manifestations, mercredi, devant plusieurs ambassades françaises à travers le monde afin de protester contre les investissements du géant pétrolier Total en Birmanie (repabtisée Myanmar par la junte militaire au pouvoir). Les manifestants accusent le gouvernement français de supporter activement l’implication de Total dans ce pays du sud-est asiatique. Ils affirment également que la France s’oppose aux sanctions imposées par l’Union européenne à la Birmanie afin de protéger les intérêts de la pétrolière. Total est le plus important (...)

Pas de panneau, aucune inscription n’indique la présence de la clinique. Il s’agit de ne pas provoquer les autorités thaïlandaises qui ferment les yeux sur son existence. Installée en périphérie de Mae Sot, petite ville frontalière de la Thaïlande, à 10 kilomètres du Myanmar (Birmanie), la clinique fourmille d’activité.

A military junta has ruled Burma since 1962 and human rights there have progressively dete-riorated. While paying lip service to human rights to appease Canadian foreign policy, Canadian business is going full-tilt in Burma.

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