Bangladesh

Deux ans après le génocide des Rohingyas au Myanmar, les défenseur·es canadien·nes des droits humains attendent toujours que le gouvernement libéral respecte ses responsabilités légales et morales à l’égard de la minorité musulmane.

Alors que les leaders du monde industrialisé se préparent pour leur rencontre au G7 et le débat inévitable sur les droits de douane imposés par les Américains, les Rohingyas dans les camps de réfugiés au Bengladesh se préparent à affronter la mousson, et ceux dans les villages sous blocus à l’intérieur du Myanmar se préparent à une intensification de la famine. On estime à 81000 le nombre de femmes enceintes qui s’apprêtent à accoucher dans les camps de réfugiés, 9 mois après les viols collectifs par les autorités militaires du Myanmar. Il s’agit là de plus de deux fois le nombre total de (...)
Le 24 avril dernier, l’effondrement de la manufacture de textile de Rana Plaza médiatise à nouveau les conditions de travail dans les nombreux ateliers de misère, aussi appelés « sweatshops », au Bangladesh. Cette tragédie qui a causé plus d’un millier de décès et plus de 2 000 blessés est l’accident le plus meurtrier de l’histoire de l’industrie du textile. En réaction, les travailleurs-ses se mobilisent pour dénoncer l’inaction du gouvernement et d’exiger la reconnaissance de leurs droits. Au Bangladesh, l’industrie du textile génère des revenus de 20 milliards de dollars par année et emploie (...)
Occupées à confectionner des tee-shirts, des polos ou des vestes polaires, 112 personnes sont mortes dans l’incendie de leur usine - Tazreen Fashions, à Dacca, au Bangladesh. Prises au piège des flammes, la plupart des employés de l’usine, majoritairement des femmes, ont été brûlés vifs, d’autres ont été contraints de sauter par la fenêtre pour s’échapper et ont fait des chutes mortelles. Le groupe Tuba, qui possède l’usine, travaille notamment comme fournisseur pour les marques Auchan, C&A, Carrefour, Casino, Go Sport, Pimkie, Walmart et de nombreuses autres marques de vêtements européennes (...)
Il y a trente ans, le professeur Muhammad Yunus amorçait un projet universitaire qui deviendrait sept ans plus tard la Grameen Bank, une initiative qui lui a valu le prix Nobel de la paix en 2006 et qui a placé le microcrédit sur la scène internationale. En avril dernier, Yunus s’est vu forcé d’abandonner son titre de directeur général de la banque à la suite d’un long bras de fer juridique l’opposant à la première ministre du Bangladesh. Depuis, plusieurs observateurs craignent que le gouvernement ait l’intention de prendre le contrôle de la Grameen, détenue pour l’instant à 97% par des (...)
Situé dans le plus grand delta au monde où deux fleuves himalayens, le Brahmapoutre et le Gange s’unissent pour se jeter dans le golfe du Bengale, le Bangladesh est coutumier des catastrophes climatiques. La moitié des terres du Bangladesh est à moins de 10 mètres au dessus du niveau de la mer. Elles sont en grande partie constituées de limons drainés par les fleuves qui s’écoulent des glaciers himalayens. La fonte des neiges occasionne régulièrement des inondations importantes. Le littoral est, quant à lui, à la merci de cyclones et de vagues géantes qui submergent les zones côtières. Soumis (...)

Taking a stroll through the endless clothes racks of a Canadian mall is generally not a terribly edifying experience. For some, it’s a chance to pass a carefree day with friends, for others it’s an opportunity to update their wardrobe with the hottest brands and styles, and yet for others, it’s merely a necessary evil: a trip to buy new clothes for their children or for work.

Taking a stroll through the endless clothes racks of a Canadian mall is generally not a terribly edifying experience. For some, it’s a chance to pass a carefree day with friends, for others it’s an opportunity to update their wardrobe with the hottest brands and styles, and yet for others, it’s merely a necessary evil : a trip to buy new clothes for their children or for work.


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Bangladesh receives hundreds of millions of dollars a year in foreign aid money, but much of it is ineffective due to such issues as poor project management. This video poses the question "is foreign aid really necessary ?" and takes an informal look at the current picture of foreign aid in Bangladesh —its problems and contradictions— through the eyes of four local experts : Mr. Saiful Huq, General Secretary of the Worker’s Party of Bangladesh, Dr. Anu Muhammad, Professor of Economics at Jahangirnagar University, Dr. Piash Karim, Professor of Sociology at BRAC University, and Ahmed Swapan Mahmud, Executive Director of VOICE Bangladesh.

Photo: Parker Mah
Photo: Parker Mah

Bangladesh has a long history with the Asian Development Bank (ADB), having received cumulative public sector loans to the tune of 11,4 billion
since 1973.

Almost half of this money has gone towards the energy and transport sectors, with less than 10 percent devoted to water supply and sanitation, public policy, health and social sectors combined. In 2007 alone, the ADB approved over 1,1 $ billion in loans, of which half is earmarked for energy infrastructure projects.

Photo : Parker Mah
Photo : Parker Mah

Bangladesh has a long history with the Asian Development Bank (ADB), having received cumulative public sector loans to the tune of 11,4 billion
since 1973.

Almost half of this money has gone towards the energy and transport sectors, with less than 10 percent devoted to water supply and sanitation, public policy, health and social sectors combined. In 2007 alone, the ADB approved over 1,1 $ billion in loans, of which half is earmarked for energy infrastructure projects.


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Lors de leur stages au Bangladesh avec VOICE en 2008, Aude Leroux-Lévesque et Parker Mah ont pu réaliser un court documentaire.

Les « reflect circles » sont une initiative de l’organisme VOICE, au Bangladesh, qui vise une plus grande éducation des femmes bangladaises en milieu rural. Chaque jour, plusieurs femmes se retrouvent pour apprendre à lire, écrire et compter, et pour discuter d’enjeux qui font partie de leur vie quotidienne. Voici un portrait de femmes en soif de connaissances et d’un projet qui, après seulement un an, connait un franc succès.

La moitié de la population du Bangladesh vit avec moins d’un dollars par jour. L’avocat Moustapha Quaium Khan représente la Coalition pour les pauvres en milieu urbain. Il se définit comme un défenseur des droits des pauvres auprès des instances politiques. Étienne Laberge et Claude Bouchard l’ont rencontré à Dacca, la capitale du pays Combien y a-t-il de bidonvilles au Bangladesh ? Seulement à Dacca, on en dénombre 4500 répartis comme suit : 80 % d’entre eux sont situés sur des terrains privés et 20 % sur les terres du gouvernement. Il y a 20 ans, c’était exactement l’inverse. On attribue ce (...)

Voice

21 avril 2008
VOICE est une organisation de défense de droits travaillant sur les problématiques reliées à la mondialisation par la recherche et le plaidoyer. Voice travaille et fait campagne afin d’offrir une critique de l’hégémonie néolibérale, du rôle des institutions internationales financières, de l’OMC et des corporations transnationales, des conditions de l’aide, de la souveraineté alimentaire, des médias, des droits communicationnels et des TIC, de la gouvernance et des droits humains, autant au niveau local que national. VOICE travaille stratégiquement en réseautage et en partenariat visant à un (...)

Voice

10 April 2008
VOICE is an activist, rights based research and advocacy organization working on issues related to corporate globalization. It critically works/campaigns on neo-liberal economic hegemony, role of International Financial Institutions (IFIs), WTO and TNCs, aid conditions, food sovereignty, media, communication rights and information and communication technologies, governance and human rights, policy research and advocacy etc, both at local and national levels. It strategically works through networking and partnership for a new development paradigm establishing a micro-macro (...)

Le Bangladesh se relève tant bien que mal du violent cyclone Sidr, survenu en novembre. Existe-t-il un lien entre le cyclone et les bidonvilles ?

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