Voir également :
"Militarisation", "Conflits", "Nucléaire", "Terrorisme", "Vente d’armes" et "Bouclier anti-missile
Les hommes de Blackwater, aux États-Unis, sont arrivés à la Nouvelle-Orléans juste après Katrina. L’entreprise, reconnue pour son travail de sécurité privée auprès des principaux diplomates américains en Irak a battu le gouvernement fédéral et la plupart des organismes d’aide. Environ 150 hommes de Blackwater armés jusqu’aux dents et vêtus de tenues de combat complètes se sont mêlés au chaos en Nouvelle-Orléans. Officiellement, l’entreprise a prétendu que ses forces s’étaient « jointes à l’effort d’aide en lien avec l’ouragan ». Pourtant, sur le terrain, ses hommes racontaient une toute autre histoire.
Quelque trente ans après la fin de la guerre du Vietnam, des millions de Vietnamiens souffrent toujours des conséquences désastreuses de l’Agent orange. Après avoir été rejetée par la Cour fédérale de Brooklyn le
10 mars dernier, la requête déposée devant la justice américaine contre 36 compagnies ayant manufacturé cet herbicide - parmi elles, Monsanto, Dow, Diamond Shamrock Corporation -, exigeant une indemnisation pour les victimes vietnamiennes, ira en appel le 30 septembre.
Selon les organisateurs de la campagne Contrôlez les armes, le nouvel accord des Nations unies portant sur un mécanisme de traçage des armes légères et de petit calibre est truffé de lacunes et n’est assorti d’aucune sanction. Négocié derrière des portes closes, l’accord, dont les organisateurs de la campagne ont eu connaissance, sera débattu publiquement pour la première fois ce jeudi 14 juillet 2005 aux Nations unies à New York.
Le ministre de la Défense, Bill Graham, estime que le Canada doit participer au projet de bouclier antimissiles élaboré par Washington, parce que, affirme-t-il, ce projet assurera la sécurité du continent nord-américain. Tandis que des experts, comme Stéphane Roussel (Le Devoir, 25 septembre), affirment que le Canada n’a pas le choix de participer au projet américain, s’il veut maintenir sa position au sein du système de défense stratégique et des alliances mises en place à l’époque de la guerre froide (Norad).
Suite à la déclaration du ministre de la défense Bill Graham dans une entrevue au Ottawa Citizen soutenant que votre gouvernement pourrait prendre seul la décision de participer au projet de bouclier antimissile américain sans consulter la Chambre des Communes, nous voudrions, en tant que citoyens Canadiens, vous donner notre opinion sur le sujet.
Pendant que les regards se tournent vers l’intervention américaine en Irak, à l’autre bout de la planète, la Corée du Nord brandit la menace de son programme d’armement nucléaire. Aligné par les Américains sur « l’axe du mal », qualifié d’État voyou, ce pays, dirigé par le président Kim Jong-il, a rompu le silence du « royaume ermite ». Si les récents dialogues ont abouti à un cul-de-sac, il n’en tient qu’aux Américains de résoudre la crise, estime Sam Noumoff, professeur au Département de sciences politiques de l’Université McGill, et spécialiste de la question.
Les fabricants d’armes et leurs publicitaires font invariablement des nouveaux conflits les vitrines de leurs dernières marchandises. Grâce à la description flatteuse des systèmes d’armement fournie par les chaînes câblées d’informations émettant 24 heures sur 24, l’actuelle guerre en Irak semble déjà s’avérer être le plus grand Salon de l’armement.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca