Armement

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"Militarisation", "Conflits", "Nucléaire", "Terrorisme", "Vente d’armes" et "Bouclier anti-missile

En diplomatie, l’argument de celui qui tient un revolver est toujours le meilleur. Pour dissuader il faut être armé. Cette doctrine fait le miel des fabricants d’armements depuis l’artisan qui bricole des mitraillettes dans les souks de Peshawar, jusqu’aux géants de l’industrie américaine.

Son sigle en anglais est LAWS. Ce sont les systèmes d’armes létales autonomes, aussi appelés robots tueurs. Loin d’être des hallucinations futuristes d’auteurs de science-fiction, ils constituent l’une des clés dans la course actuelle aux armements.

En décembre dernier notre ministre des Affaires étrangères, John « Voltaire » Baird, était en Ukraine pour défendre la démocratie : « Nous nous sommes engagés à travailler avec les gens de l’Ukraine dans leur développement démocratique et c’est un engagement à long terme. Nos aspirations pour ce peuple sont la prospérité, la croissance économique et les valeurs de la démocratie, le droit de la personne, le droit d’avoir des manifestations sans violence. » Le Canada parle démocratie en Ukraine, Radio-Canada, 4 décembre 2014 Wow. « C’est beau l’altruisme », aimerait dire cette larme imaginaire qui ne (...)
Une invasion à grande échelle est en train de se dérouler en Afrique. Les Etats-Unis sont en train de déployer des troupes dans 35 pays africains, en commençant par la Libye, le Soudan, l’Algérie et le Niger. Signalée par l’agence de presse Associated Press le jour de Noël, cette information était absente de la plupart des médias anglo-américains. L’invasion n’a pratiquement rien à voir avec « l’Islamisme », et presque tout à voir avec la mainmise sur les ressources, notamment les minerais, et une rivalité croissante avec la Chine. Contrairement à la Chine, les Etats-Unis et leurs alliés sont (...)
On sent de la trahison dans l’air. Parce que - soyons francs à ce propos - quelque chose va très mal avec le récit de la guerre de Syrie. Nos seigneurs et maîtres occidentaux - aussi indignes de confiance aujourd’hui qu’ils l’étaient, quand ils ont vendu la Pologne à Staline, à Yalta - ont commencé à parler un peu moins de leur désir de faire disparaître Bachar al-Assad et beaucoup plus de leur crainte d’une présence corrosive d’al-Qaïda, au sein des forces rebelles. La tragédie syrienne s’aggravant, notre politique occidentale si morale, à l’égard des damnés de cette guerre atroce, s’est (...)
A l’insu de la vaste majorité de la population canadienne, le gouvernement et les forces armées du Canada sont fortement impliqués dans l’invasion française au Mali et dans l’intervention impérialiste croissante dans l’ouest de l’Afrique, dont le Mali fait partie. Étant conscient qu’il n’y a pas d’enthousiasme dans la population canadienne pour une participation du pays dans une autre guerre impérialiste, le gouvernement conservateur de Stephen Harper s’est donné beaucoup de mal à présenter le rôle de l’armée canadienne dans la guerre au Mali comme limité et inattendu. Mais ce n’est qu’une (...)
Le prix Nobel de la paix pour l’année 2012 a été attribué, vendredi 12 octobre, à l’Union Européenne. Le Comité Nobel Norvégien (composé de cinq membres nommé(e)s par le parlement norvégien) en a décidé ainsi. Le communiqué de presse (1) du comité a évoqué « la contribution de l’union européenne pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits humains en Europe ». A la base, et selon le testament d’Alfred Nobel, et sans rentrer dans les controverses au sujet de ce prix et des prix en général, le Nobel pour la paix est décerné à « la personnalité qui (...)
Quelques jours après la très médiatisée Rio +20 s’ouvrait une autre conférence des Nations Unies, passée presque sous silence cette fois. Du 2 au 27 juillet à New York, les délégués des États membres de l’ONU se sont réunis afin de discuter d’un traité sur le commerce des armes. Une nouvelle conférence diplomatique où l’opportunité de prendre des actions concrètes a, malheureusement, été ratée. Un traité important, mais pourquoi ? À première vue, le commerce des armes est une problématique qui peut sembler moins urgente que la question de l’environnement et des droits humains. Or, en s’attardant à la (...)
Quelle époque formidable ! La planète implose à cause de la dette publique, on rogne sur les dépenses de santé ou d’éducation, les problèmes alimentaires mondiaux sont loin d’être réglés, la pénurie d’eau menace… Mais il est un secteur qui se porte à merveille : les dépenses militaires mondiales, qui enregistrent en 2009 une croissance de 8% sur l’année précédente et un bond spectaculaire de 49% depuis l’an 2000. Le XXIe siècle est bien parti. Chaque année, le rapport du l’Institut international de recherches sur la paix de Stockholm (Sipri), rendu public mercredi et qui fait référence en la matière, (...)

Les hommes de Blackwater, aux États-Unis, sont arrivés à la Nouvelle-Orléans juste après Katrina. L’entreprise, reconnue pour son travail de sécurité privée auprès des principaux diplomates américains en Irak a battu le gouvernement fédéral et la plupart des organismes d’aide. Environ 150 hommes de Blackwater armés jusqu’aux dents et vêtus de tenues de combat complètes se sont mêlés au chaos en Nouvelle-Orléans. Officiellement, l’entreprise a prétendu que ses forces s’étaient « jointes à l’effort d’aide en lien avec l’ouragan ». Pourtant, sur le terrain, ses hommes racontaient une toute autre histoire.

Quelque trente ans après la fin de la guerre du Vietnam, des millions de Vietnamiens souffrent toujours des conséquences désastreuses de l’Agent orange. Après avoir été rejetée par la Cour fédérale de Brooklyn le
10 mars dernier, la requête déposée devant la justice américaine contre 36 compagnies ayant manufacturé cet herbicide - parmi elles, Monsanto, Dow, Diamond Shamrock Corporation -, exigeant une indemnisation pour les victimes vietnamiennes, ira en appel le 30 septembre.

L’annonce faite par l’entreprise Bell Helicopter de Mirabel à l’effet d’un gigantesque contrat avec l’armée américaine a été célébrée par les médias et bien sûr par les employés de BH. Qu’en est-il vraiment ?

Selon les organisateurs de la campagne Contrôlez les armes, le nouvel accord des Nations unies portant sur un mécanisme de traçage des armes légères et de petit calibre est truffé de lacunes et n’est assorti d’aucune sanction. Négocié derrière des portes closes, l’accord, dont les organisateurs de la campagne ont eu connaissance, sera débattu publiquement pour la première fois ce jeudi 14 juillet 2005 aux Nations unies à New York.

Seymour M. Hersh, anciennement du New York Times et maintenant correspondant de l’hebdomadaire The New Yorker vient de publier le 17 janvier un article décapant sur les préparatifs américains en vue d’une éventuelle guerre contre l’Iran.

En prévision des élections américains le 2 novembre, le monde entier retient son souffle. En effet, les décisions concernant le monde actuel se prennent en grande partie à Washington.

Le Canada, selon Paul Martin, a bien agi en refusant de participer à l’invasion et l’occupation subséquente de l’Irak. Mais entre-temps, des entreprises canadiennes sont présentes sur le terrain au service de l’armée américaine.

Le ministre de la Défense, Bill Graham, estime que le Canada doit participer au projet de bouclier antimissiles élaboré par Washington, parce que, affirme-t-il, ce projet assurera la sécurité du continent nord-américain. Tandis que des experts, comme Stéphane Roussel (Le Devoir, 25 septembre), affirment que le Canada n’a pas le choix de participer au projet américain, s’il veut maintenir sa position au sein du système de défense stratégique et des alliances mises en place à l’époque de la guerre froide (Norad).

Suite à la déclaration du ministre de la défense Bill Graham dans une entrevue au Ottawa Citizen soutenant que votre gouvernement pourrait prendre seul la décision de participer au projet de bouclier antimissile américain sans consulter la Chambre des Communes, nous voudrions, en tant que citoyens Canadiens, vous donner notre opinion sur le sujet.

Pendant que les regards se tournent vers l’intervention américaine en Irak, à l’autre bout de la planète, la Corée du Nord brandit la menace de son programme d’armement nucléaire. Aligné par les Américains sur « l’axe du mal », qualifié d’État voyou, ce pays, dirigé par le président Kim Jong-il, a rompu le silence du « royaume ermite ». Si les récents dialogues ont abouti à un cul-de-sac, il n’en tient qu’aux Américains de résoudre la crise, estime Sam Noumoff, professeur au Département de sciences politiques de l’Université McGill, et spécialiste de la question.

Les fabricants d’armes et leurs publicitaires font invariablement des nouveaux conflits les vitrines de leurs dernières marchandises. Grâce à la description flatteuse des systèmes d’armement fournie par les chaînes câblées d’informations émettant 24 heures sur 24, l’actuelle guerre en Irak semble déjà s’avérer être le plus grand Salon de l’armement.

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