Alimentation

Voir également : "Nourriture" et "Terre"

Le 17 avril est une date importante de mobilisations internationales pour la défense des revendications sociales, et contre la puissance hégémonique des gouvernements et des entreprises transnationales. Ces derniers usurpent les biens communs et répriment les droits que réclament millions de familles paysannes et indigènes dans leur lutte légitime pour la terre, l’eau et le territoire.

Il y a un an, le gouvernement colombien signait la paix avec les FARC-EP. Mais les paysans des régions où se déroulait la guerre voient leurs terres spoliées par les entreprises agro-industrielles soutenues par le gouvernement. Ils luttent en créant des « zones de biodiversité », racontent les auteurs de cette tribune.

Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans les pays ayant adopté des habitudes de sur-consommation. Chaque année 1,3 milliards de tonnes de denrées comestibles par an sont jetées, selon la FAO (1). A toute échelle de la chaîne alimentaire s’opère ce gâchis. En Belgique, quelques villes ont décidé d’agir au niveau des industries agro-alimentaires en les forçant à donner aux associations de redistribution alimentaire. La Belgique oblige les supermarchés à donner C’est dans la ville de Herstal que le bourgmestre – équivalent du maire -, Frédéric Daerden, a lancé une initiative (...)
Depuis quelques jours, Le potager urbain, un guide sur l’agriculture urbaine, est disponible gratuitement en ligne. Cet ouvrage collectif, à l’élaboration duquel a participé Alternatives, a été dirigé par Josée Landry et Michel Beauchamp. Sa publication vient clore près d’une année de confrontation entre la ville de Drummondville et ce couple, désigné hors-la-loi pour avoir installé un potager sur la cour avant de sa propriété. La ville nourricière, ou cultiver les communautés est le titre de l’une des contributions de Gaëlle Janvier, coordonnatrice du projet d’agriculture urbaine d’Alternatives, (...)
L’automne dernier, une quinzaine d’étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se sont regroupés au sein du collectif Ras-le-bol en vue d’obtenir, après des tentatives infructueuses, la création d’une soupe populaire à l’université. L’objectif est clair : instaurer le service quotidien de repas gratuits pour les étudiants, en réponse à un besoin de plus en plus réel. Depuis le début de la session hivernale en janvier, plusieurs événements et moyens de pressions ont été utilisés afin de démontrer un soutien étudiant à ce projet. « Nous avons commencé par distribuer des pommes, puis du café et (...)
Le modèle alimentaire actuel, tout au long de sa chaîne du producteur au consommateur, est soumis à une forte concentration, monopolisé par une série de corporations agro-alimentaires transnationales qui font passer leurs intérêts économiques avant le bien public et la communauté. Le système alimentaire ne correspond plus aujourd’hui aux besoins des individus ni à la production durable basée sur le respect de l’environnement. C’est un système dont l’ensemble du processus est enraciné dans la logique capitaliste — la recherche du profit maximum, l’optimisation des coûts et l’exploitation de la (...)

En se joignant à d’autres organisations commerciales de 15 pays différents qui soutiennent la même cause, le groupe devrait demander aux représentants du commerce à l’OMC de diminuer les barrières commerciales agricoles, notamment les tarifs douaniers. Il voudrait aussi que l’OMC mette des bâtons dans les roues des pays qui soulèveraient des litiges sur la sécurité alimentaire, ce qui pourrait fermer provisoirement les frontières aux produits comme le poulet ou le soja.

L’université Rome III a décidé que dorénavant Coca-Cola, Fanta, Sprite et autres sodas seront bannis des distributeurs automatiques installés dans ses locaux.

Vendues à prix d’or pour construire des maisons, les parcelles maraîchères de Brazzaville au Congo disparaissent rapidement, réduisant les agriculteurs au chômage et contraignant les consommateurs à acheter les légumes kinois.

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