Aide humanitaire

Voir également : "Aide", "Aide internationale" "Coopération internationale" et "Renforcement des capacités"

L’humanitaire est une nouvelle fois « la réponse » de l’international à la crise haïtienne. Une stratégie de pourrissement qui témoigne avant tout de la complicité avec le régime en place et contourne l’exaspération sociale des habitants.

Rarement un changement de gouvernement aura suscité autant d’attentes et d’espoirs au Canada pour le secteur de la coopération internationale. Pourtant, il est intéressant de noter que ces espoirs ne sont pas tant motivés par les engagements du nouveau gouvernement Trudeau que par la volonté de plusieurs dans le milieu de tourner la page sur les politiques, les pratiques et surtout l’attitude du gouvernement Harper. Que peut-on réellement attendre du gouvernement Trudeau en matière d’aide au développement et quels sont les défis auxquels il fait face ? Disons-le d’entrée de jeu, le ton a (...)
L’année qui s’achève est celle des vingt ans d’Alternatives. Au cours de son histoire, l’organisation a réalisé systématiquement des dizaines de projets avec des partenaires locaux dans plus de 35 pays. Plus d’un millier de stages ont été réalisés partout dans le monde. Non seulement la solidarité internationale s’est ainsi traduite par de telles réalisations, mais elle s’est aussi exprimée ici, dans des engagements citoyens et des actions concrètes de solidarité, en alliance avec des acteurs sociaux et des partenaires. Les défis d’Alternatives aujourd’hui concernent sa mission et ses moyens d’agir. (...)
La Concertation pour Haïti (CPH) dévoile aujourd’hui les résultats d’une nouvelle recherche sur l’aide canadienne en Haïti, dans laquelle elle dénonce le manque de transparence du Canada et remet en question le modèle de développement qu’il impose. Quatre ans après le séisme, et bien qu’on observe certaines avancées en matière de reconstruction, la situation demeure critique. Le relogement de la population affectée par le séisme, l’épidémie de choléra et le contrôle du processus d’aide d’urgence et de reconstruction sont, notamment, autant d’enjeux qui suscitent une profonde inquiétude. La recherche (...)
S’opposer aux génocides est devenu une sorte de mini-industrie aux États-Unis. Partout, des programmes « d’études des génocides » surgissent dans les universités. Il y a cinq ans, un improbable « Groupe de Travail sur le Génocide » fut créé, dirigé par l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright et l’ancien ministre de la défense William Cohen, tous deux anciens membres du gouvernement de Clinton. La Bible de toute cette entreprise est le livre de Samantha Power, A Problem from Hell. La thèse de Mme Power est que le gouvernement des États-Unis, aussi bien intentionné soit-il, comme tout un (...)
Représentant environ 25% du PIB, l’agriculture est le secteur le moins affecté par le séisme du 12 janvier 2010. En effet, les infrastructures agricoles rurales, les systèmes d’irrigation, la production n’ont subi le moindre dommage. Le milieu rural est surtout touché par le fait qu’une bonne partie de la population de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince désertant la capitale est allée se réfugier en province, selon le constat de la Coordination nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA) annonçant que les méfaits de cette migration seront ressentis plus tard. Les informations publiées (...)
Quand on voit une personne dans la rue visiblement malade ou accidentée, cela n’est pas le temps de discourir sur le mauvais état de l’entretien des routes ou du retard des ambulanciers. On prend soin de la personne d’abord. C’est cette métaphore à laquelle il faut penser en constatant la catastrophe actuelle. En gros, les ONG qui sont au premier plan de la chose font un travail formidable, notamment le CECI, Oxfam, la Croix-Rouge et tant d’autres. En attendant, bravo pour la générosité des dizaines de milliers de personnes qui envoient des dons. En même temps, il est légitime de (...)

Le secrétaire exécutif de la Plate-forme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA), Camille Chalmers, appelle la communauté internationale à changer sa politique de coopération avec Haïti, durement frappée en été dernier par des catastrophes naturelles.

Depuis 1996, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’un conflit armé où « le corps des femmes est un champ de bataille ».

Depuis plus d’un an, le gouvernement canadien a pratiquement coupé les vivres aux Palestiniens des territoires occupés (l’aide humanitaire a été maintenue cependant). Or ce boycott est catastrophique pour la population.

Le 8 octobre, un puissant tremblement de terre frappait l’Asie du Sud et particulièrement un coin de terre marqué par l’histoire et le drame : le Cachemire. L’ensemble de ce territoire a été durement atteint, mais c’est dans la partie pakistanaise du Cachemire que les dégâts ont été les plus terribles, avec plus de 50 000 morts et plus d’un million de personnes qui ont perdu jusqu’à leur maison. L’hiver approchant, on peut imaginer les conséquences à venir pour cette région située au pied de l’Himalaya.

Lahore - L’ampleur du désastre a traumatisé le pays tout entier. Enfin presque... Ici, à Lahore, des personnes recueillant des fonds à la suite du tremblement de terre ont été arrêtées et accusées. Elles amassaient en fait des fonds pour elles-mêmes. C’est dire que même au cœur d’un grand désastre, la vie suit son cours. Comme un immense troupeau de vautours, les médias du monde se sont abattus sur le pays. Les mêmes images, les mêmes commentaires banals. Bientôt, ils se fatigueront et passeront à autre chose. Lorsqu’on aura vraiment besoin d’eux, pour surveiller les efforts de secours et de (...)

Montréal, 18 octobre 2005 - Le Forum indopakistanais pour la paix et la démocratie, une organisation partenaire d’Alternatives basée en Inde et au Pakistan, exige des gouvernements indien et pakistanais un meilleur accès aux zones affectées par le récent tremblement de terre, notamment dans la province indienne de Jammu et Kashmir.

Quatre mois après le passage du tsunami, le village côtier de Perikalapet est toujours dévasté. Situé dans la région de Pondichéry, au sud-est de l’Inde, ce village de pêcheurs a reçu de plein fouet, le 26 décembre 2004, la vague de plus de 10 mètres. Mais plus choquant encore que l’ampleur des dégâts, c’est de constater que les efforts de reconstruction déployés par le gouvernement ont été effectués en fonction du rang social des familles. En effet, selon les témoignages des gens rencontrés sur le terrain, les familles affectées par le tsunami et faisant parti du système des castes ont reçu de la (...)

Pris en tenaille entre l’armée indonésienne et les séparatistes du GAM, les survivants du tsunami ne rêvent que d’une chose : la sécurité.

Montréal, 30 mars 2005 – 2005, année électorale en Haïti, la tension politique monte, l’insécurité également et pourtant le CECI, comme la plupart des ONG de coopération internationale, poursuit ses activités. Aux Gonaïves, le CECI a répondu aux besoins exprimés par la population des quartiers les plus défavorisés. La première urgence est remplie. Luck Mervil, porte-parole du CECI, dresse le bilan des interventions. Beaucoup de travail reste à entreprendre aux Gonaïves : l’assainissement, la reconstruction… Le CECI est toujours présent et pas seulement dans cette région frappée en septembre 2004 (...)

Washington announced on February 26 that Indonesian participation in the US International Military Education and Training (IMET) program would restart immediately.

En parcourant la route de Medan vers Banda Aceh, dans la province indonésienne dévastée par le tsunami en décembre, la beauté du paysage nous coupe le souffle.

Dans la région des Gonaïves, en Haïti, des organisations non gouvernementales (ONG) de développement apportent des secours aux victimes de la tempête Jeanne, en tentant de renforcer la démocratie et la société civile.

(New York, February 7, 2005) The Indonesian government’s plan in Aceh to register and relocate more than 100,000 people displaced by the tsunami to semi-permanent camps threatens their right to return home, Human Rights Watch and Human Rights First said today. The Indonesian government needs to ensure that any relocation program in the province fully respects the rights of the displaced people.

Le tsunami qui a durement frappé l’Asie et les pays riverains de l’océan Indien en décembre a particulièrement ravagé la province indonésienne de l’Aceh, sur le côté occidental de l’île de Sumatra.

C’était une belle matinée. La plage était déjà pleine de monde à 8h00. Des pêcheurs préparaient leurs bateaux. Des enfants jouaient dans l’eau. De jeunes couples profitaient du soleil et du grand air main dans la main.

Alternatives travaille depuis de nombreuses années avec des organisations indiennes et indonésiennes qui oeuvrent à la construction d’une société juste et équitable, démocratique, sans violence ni répression, où les droits de la personne et les droits civils sont respectés.

(Montréal) - Une coalition ad hoc d’ONG canadiennes, comptant parmi les plus importantes, demande que le gouvernement indonésien cesse immédiatement toute opération militaire dans la province de Aceh, qui ne soit pas en lien avec l’aide humanitaire. Ce, à la suite des raz-de-marée tueurs du 26 décembre.

(Syfia Suisse) L’ONU redoute que la mobilisation en faveur des victimes d’Asie ne fasse oublier les autres urgences planétaires, notamment en Afrique. Comment transformer ce coup de cœur en effort durable ? Une question à 50 milliards de dollars pour les stratèges de Kofi Annan.

Le tsunami qui a frappé l’Asie est un fait global. Il a touché les populations localement, mais aussi les touristes venus du monde entier.

It was a quiet day, Sunday 26 December. Mornings betwen 8 and 10 am fisherfolks are on the beaches doing business, getting the fish and preparing the boats, spreading the nets on the sand. It being a sunday, they were joined by other folks who had come to the beach for a walk or jogging, young couples for the morning sea breeze.

Le décompte des victimes en Indonésie n’est pas terminé, mais déjà il dépasse les 100 000 personnes, majoritairement sur le côté ouest de l’archipel. On est encore à recenser les victimes et à aider les survivants, dans des conditions presque surréalistes. Mais de plus, tout le monde le prédit, il faudra des mois pour reconstruire la province de Aceh où sévit depuis plusieurs années un violent conflit.

The havoc wrought by the killer tsunami waves of 26 December has once again demonstrated the utter vulnerability of human life in the face of nature’s fury. A week after the tragedy, the world is yet to assess the full scale of devastation in terms of human lives and material losses. In Indonesia alone, the death toll is now estimated to be around 100,000.

(Montreal) - An ad hoc coalition of major Canadian civil society and aid organizations is demanding that the Indonesian government immediately cease all non-aid related military operations in Aceh in the aftermath of the tsunami disaster. The organizations condemn the Indonesian military’s failure to adhere to a ceasefire in Aceh province and its role in hindering the delivery of emergency aid.

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