One of the oddest — indeed, surreal — encounters around the war in Afghanistan has to be a telephone call this past July 27. On one end of the line was historian Stanley Karnow, author of Vietnam: A History. On the other, State Department special envoy Richard Holbrooke and the U.S. military commander in Afghanistan, General Stanley McChrystal. The question: How can Washington avoid the kind of defeat it suffered in Southeast Asia 40 years ago?
Afghanistan has been almost continuously at war for 30 years, longer than both World Wars and the American war in Vietnam combined. Each occupation of the country has mimicked its predecessor. A tiny interval between wars saw the imposition of a malignant social order, the Taliban, with the help of the Pakistani military and the late Benazir Bhutto, the prime minister who approved the Taliban takeover in Kabul.
Has aid worked in Afghanistan? Aid conferences have convened in Bonn, Tokyo, Berlin, London and on to Paris this month. But to what discernible impact? Lack of aid coordination, prioritization and correct financing have resulted in international domination of Afghanistan’s development process and snatched leadership away from the Afghan government. The situation continues to imperil the country’s transition from fragility to stability. A radical change in the international community’s engagement process, a focused and coordinated international strategy and its disciplined implementation, are essential to make the Paris conference a success story.
University of Ottawa’s Nipa Banerjee shares this appraisal from Kabul.
Un mémoire déposé par Alternatives le 9 février 2008 dans le cadre des audiences populaires sur l’Afghanistan met de l’avant cinq propositions à la crise afghane. Connaissant l’absence de solution magique, Alternatives prône avant tout l’appui aux organisations afghanes travaillant pour la paix et la démocratie.
Certains déploreront de ne pas retrouver dans ce dossier de grandes analyses géopolitiques. D’autres diront qu’on peut faire dire n’importe quoi aux statistiques et que la réalité d’un pays dépasse les chiffres ou les tableaux. Il nous semblait pourtant que l’assemblage de ces données de base sur l’Afghanistan pouvait servir de point de départ à ceux qui veulent se familiariser avec le conflit en cours. D’autant plus que les vies de milliers de soldats canadiens et de millions d’Afghans se trouvent aujourd’hui dans la balance...
Dès le lendemain des frappes aériennes du 11 septembre 2001 contre les États-Unis, le New York Times lançait un sondage qui révélerait que 67 % des Américains acceptaient qu’une « riposte » militaire entraîne « plusieurs milliers de victimes innocentes ». Leur souhait a rapidement été comblé, puisque près de 4000 civils afghans ont péri au cours des deux premiers mois de l’invasion de leur pays à l’automne 2001. Un nombre de victimes déjà plus élevé que celui du 11-Septembre. Presque six ans plus tard, leur soif de sang est-elle étanchée, alors que les morts se comptent par dizaines de milliers en Irak et que 4000 civils de plus sont morts en Afghanistan, uniquement en 2006 ?
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