Accords économiques

Voir également : "ALÉNA", "ZLÉA", "Commerce", "Libre échange" et "Néolibéralisme"

Voilà, c’est fini. La ville de Québec n’a pas été mise à feu et à sang pendant les manifestations anti-G7 des derniers jours. La police se félicite de son « bon travail ». Plusieurs manifestants se félicitent quant à eux d’avoir tourné en dérision des mesures répressives exagérées face à une majorité de personnes mobilisées voulant simplement exercer leur droit de manifester et d’exprimer une critique sévère et justifiée à l’endroit du G7. On peut dire qu’ils ont réussi à passer leur message et à sensibiliser davantage la population quant au peu de légitimité et de crédibilité qu’a ce club sélect de pays pour traiter des grands enjeux de l’heure, qu’il néglige par ailleurs, notamment la montée des inégalités sociales et l’urgence de la transition écologique pour lutter contre les changements climatiques. Malheureusement, cependant, il risque de se trouver trop de gens pour penser que, finalement, tous ces escadrons de policiers anti-émeutes lourdement armés dans les rues de la capitale étaient justifiés. Après tout, si c’est ce que ça prend pour « que tout se passe bien », pourquoi pas ?, se disent-ils.

Selon un avis très partagé, Donald Trump aurait amorcé une nouvelle guerre commerciale. En mettant en place des barrières tarifaires sur l’acier et l’aluminium, il incite fortement ses partenaires commerciaux à agir ainsi. Avec les conséquences qui s’ensuivent : hausse des prix, pertes d’emplois, insécurité économique. Mais la réalité est un peu plus compliquée. Il ne faut surtout pas oublier que le libre-échange a causé une guerre commerciale permanente. Il n’a pas vraiment créé de nouvelles règles, mais éliminé plusieurs de celles qui existaient. Il met en état de concurrence perpétuelle les (...)
On le croyait bel et bien mort. Au lendemain de son élection, Donald Trump a annoncé qu’il retirait les États-Unis de l’Accord de partenariat transpacifique (PTP), négocié entre 12 pays de la zone du Pacifique, dont le Canada. Sans le principal instigateur de cet accord, cette entente avait ainsi peu de chance de survivre. Mais c’était sans compter sur le zèle libre-échangiste des autres partenaires. Pourtant, le PTP avait soulevé de vives oppositions dans le mouvement social au Canada et ailleurs. On lui reprochait d’être un accord conçu pour favoriser l’expansion des multinationales les (...)
Comme à tous les ans, au Forum économique mondial, les grands de ce monde se réunissent dans la jolie ville de Davos pour discuter du sort de l’humanité. Pour la première fois depuis les années Clinton, le président des États-Unis Donald Trump a choisi de s’y déplacer. Aussi impopulaire soit-il, cela donne de la solennité à l’évènement, alors que de gros nuages noirs se pointent à l’horizon. Ceux qui suivent le Forum économique depuis plusieurs années ont observé un changement radical dans le ton. Auparavant, l’optimisme régnait. La pauvreté et la misère étaient des mots absents des conversations. (...)

L’AECG/CETA, comme tous les traités de libre-échange nouvelle génération, échappe au débat public et à tout processus démocratique. En jeu : la capacité à mener des politiques publiques soucieuses de protection sociale et environnementale.

Le lancement des négociations d’un accord de libre-échange est toujours annoncé comme une excellente nouvelle. L’ouverture des frontières aux échanges commerciaux, nous dit-on, créera une nouvelle prospérité et de nombreux emplois. Mais la renégociation de l’ALÉNA ne se fait pas du tout dans une pareille euphorie. Jamais depuis que je suis l’évolution du libre-échange j’ai pu observer une telle tension avant même que les négociateurs se soient officiellement rencontrés. Le parcours obligé des accords de libre-échange a pourtant relativement été le même depuis leurs débuts. Après l’heureuse (...)
La semaine dernière, Chrystia Freeland, ministre des affaires étrangères du Canada, rencontrait son homologue mexicain Luis Videgaray pour lui offrir son soutien dans la renégociation de l’ALÉNA. Pendant ce temps, des centaines de représentants de nombreuses organisations de la société civile se réunissaient dans un vaste forum pour affirmer leur opposition à cet accord commercial désastreux pour les populations. Entre les ministres et les citoyens inquiets, aucun dialogue n’a été entrepris. Alors que les ministres s’entendaient sur le projet de « moderniser » l’ALÉNA, sous l’impulsion de (...)

Montréal – le 30 mai 2017 - Plus de 300 personnes représentant différentes organisations sociales du Québec, du Canada, des États-Unis et du Mexique ont complété, le week-end dernier dans la ville de Mexico, des discussions concernant la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Cette rencontre se produisant en même temps que la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, rencontrait le secrétaire mexicain des Affaires étrangères, Luis Videgaray.

Il n’est plus une journée sans que les médias ne rapportent une nouvelle imbécilité du président Trump. Trump ne comprend ni les enjeux nationaux américains ni la politique internationale. Il est misogyne, raciste, islamophobe. Il est contre les droits des travailleurs, contre l’immigration, contre tout ce qui est progressiste ou même rationnel. En fait, en plus d’être dangereux pour les États-unis et pour la planète, Trump est probablement malade, profondément malade, et plus personne ne se gène pour l’exprimer haut et fort. Si à peu près tout le monde s’entend sur ces précédentes (...)
LETTRE OUVERTE AUX MINISTRES DU COMMERCE À l’occasion de la Rencontre sur le Partenariat transpacifique (PTP) au Chili, le 14-15 mars 2017 S’il est clair que le retrait des États-Unis du Partenariat transpacifique (PTP) signifie la mort de cet accord tel qu’il a été négocié, l’esprit du PTP pourrait lui survivre. À titre de représentant‑es de millions de personnes impliquées dans les organisations syndicales, dans les groupes de la société civile et dans les mouvements sociaux, nous estimons que le PTP ne sert pas nos populations. Cet accord négocié en secret servait les intérêts des (...)
Stephen Harper a reçu un cadeau inespéré pendant la campagne électorale : la conclusion du Partenariat transpacifique (PTP). Il fallait entendre ses dithyrambes au moment où il l’a annoncé : il parlait d’une nouvelle norme de référence des accords commerciaux, du programme économique le plus ambitieux jamais réalisé, du plus grand partenariat de l’histoire du monde. Il venait de décrocher la lune. Mais lorsqu’on le regarde de près, cet accord dissimule plutôt de nombreux aspects très inquiétants pour la population canadienne. La face cachée du PTP, c’est d’abord l’ensemble de l’accord, qui a été (...)
La France a exprimé des réticences à Philippe Couillard à propos de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. La France a exprimé des réticences à Philippe Couillard à propos de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Dans son récent article sur le mécanisme d’arbitrage des différends investisseurs-États (« Les risques des réticences françaises », Le Devoir, mardi 17 mars), le professeur Richard Ouellet considère comme injustifiées les réticences françaises exprimées à Philippe Couillard sur l’Accord économique (...)
La Commissaire européenne Cecilia Malmström avait promis un nouveau départ pour les négociations d’un accord transatlantique de commerce et d’investissement - TAFTA. Mais à la veille de l’ouverture du 8ème cycle de négociations, qui se tient à Bruxelles toute cette semaine, les manœuvres d’apaisement et les pseudo-réformes engagées ces dernières semaines ne fournissent aucune réponse aux innombrables critiques remontant de toute l’UE. Au contraire, les promoteurs de l’accord – DG Commerce, leaders politiques, lobbies industriels – s’affairent pour le parer des plus séduisants atours. Efforts qui (...)
Plutôt discret depuis sa défaite électorale, Jean Charest consacre la plupart de ses sorties publiques à promouvoir l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne. Avec l’ex-députée fédérale Martha Hall Findlay, il a fait paraître dans Le Devoir et le Globe and Mail une lettre sommant le gouvernement canadien de conclure l’accord au plus vite. Il louange sans nuance cette entente qu’il qualifie d’« occasion en or pour le Canada et les Canadiens. » Le zèle libre-échangiste de l’ex-premier ministre n’est pas surprenant : Charest s’était fait promoteur de cet (...)
L’encre n’était pas encore sèche sur le protocole signé par le Canada et l’Union européenne pour conclure une entente de principe sur l’Accord économique et commercial global (AÉCG) que l’évènement soulève des vagues et que les positions se sont cristallisées. D’une part, le gouvernement Marois s’est dépêché d’accorder un appui sans réserve à cet accord de libre-échange qui sera dans le décor si des élections ont lieu cet automne. D’autre part, ATTAC-Québec, le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), Alternatives, la CSN, le syndicat des Travailleurs unis de l’automobile, de même que (...)
Ça y est. Après quatre ans et demi de négociations tumultueuses, le Canada et l’Union européenne en sont venus à signer une entente de principe sur un accord de libre-échange. Est-ce un bien ou un mal, se sont demandé les médias en chœur ? On a immédiatement déterré un sujet chaud : les Canadiens pourront exporter davantage de bœuf et de porc, alors que les Européens vendront plus de fromage au Canada. Ce qui est déjà très révélateur de la nature de cet accord de libre-échange. Les négociateurs ont choisi de privilégier les gros producteurs, l’agro-industrie, ceux qui peuvent exporter à grande (...)
Selon un nouveau document confidentiel daté du 5 juin 2013 dont le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) a obtenu copie, le Canada semble prêt à tout pour conclure les négociations de l’accord économique et commercial global (AÉCG) et s’apprête à céder aux demandes de l’Union européenne dans plusieurs domaines encore en litige. Et le Québec le laisse faire, voire se fait le complice de concessions de dernière minute. Le document révèle que contrairement à ce que le négociateur du Québec, Pierre-Marc Johnson, a toujours dit, les marchés publics d’Hydro-Québec ne seront pas exclus des (...)
L’accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne soulève plusieurs controverses. Sommes-nous prêts à accepter une augmentation du coût des médicaments parce que la durée des brevets sera prolongée dans l’AÉCG ? Doit-on offrir nos marchés publics à la concurrence des grandes entreprises européennes ? Est-il approprié de diminuer la protection offerte par la gestion de l’offre en agriculture ? Est-il justifié de négocier la culture à la pièce, chapitre par chapitre ? Mais c’est sans aucun doute le chapitre portant sur la protection des investissements qui est l’un (...)
Le 26 septembre dernier, Stephen Harper a déposé à la Chambre des communes l’Accord de promotion et de protection des investissements étrangers Canada-Chine. Il s’agit du plus important traité de libre-échange signé par le Canada depuis l’ALÉNA, en 1992, et les conservateurs n’ont même pas daigné le soumettre à un débat parlementaire ni au vote des députés. L’opposition n’a disposé que de 21 jours de séance pour prendre connaissance de l’Accord et confronter le gouvernement sur ses dispositions. Le 1er octobre, la motion de débat d’urgence sur l’Accord proposée par Elizabeth May a été promptement (...)
Le nouveau ministre du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, a voulu se démarquer du précédent gouvernement quant à l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne. Le vendredi 5 octobre, il a organisé une rencontre qui lui a permis d’assembler une quarantaine d’organisations de la société civile. Il a aussi réuni autour de lui le négociateur en chef du Québec, Pierre-Marc Johnson et le ministre des Finances, Nicolas Marceau. Les représentants des organisations présentes ont salué à diverses reprises un pareil événement. Après le secret impénétrable qui (...)
Le Canada et l’Union européenne négocient présentement un nouvel Accord économique et commercial global (AECG). Il s’agit d’une entente très importante pour le Canada et pourtant, jusqu’à maintenant, les négociations se sont déroulées derrière des portes closes. Sachez pourquoi l’AECG menace les collectivités canadiennes et ce que vous pouvez faire pour bloquer cette entente. Seront présents : MAUDE BARLOW Présidente nationale Conseil des Canadiens CLAUDE GÉNÉREUX Secrétaire-trésorier national, Syndicat canadien de la fonction publique CLAUDE VAILLANCOURT ATTAC-Québec Le mardi 24 mai, 19h00. (...)

La répression sanglante du mouvement démocratique en Birmanie (Myanmar) a ramené à l’ordre du jour les excellentes relations d’affaires qu’entretiennent plusieurs entreprises occidentales avec la junte militaire birmane. Pour un chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, les activités des compagnies dirigées par le célèbre golfeur Gary Player illustrent parfaitement le phénomène.

C’est à Mar del Plata, en Argentine, qu’aura lieu, les 4 et 5 novembre prochains, le 4e Sommet des Amériques. Cet événement, qui réunit les chefs d’États et de gouvernements des pays des Amériques - à l’exception de Cuba -, devait initialement confirmer la création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). Mais quatre ans après le 3e Sommet des Amériques tenu à Québec en 2001, voilà qu’il sera plutôt question de démocratie et d’emploi. Cette mise au rancart de la ZLÉA oblige le mouvement altermondialiste à réfléchir sur le sens à donner à son action. Rappelons qu’en 2001 à Québec, au cours du (...)

Le résultat du référendum sur la Constitution européenne, tenu en France le 29 mai, confirmé par le « nee » des Pays-Bas , le premier juin, servira de point de départ au développement de trois ordres de réflexions articulés autour de l’émergence d’un vaste mouvement citoyen mondial.

Divers mouvements sociaux et politiques, altermondialistes et de gauche, ont milité pour le NON lors de la campagne référendaire sur la Consitution européenne en France. Voici quelques unes de leurs déclarations, au lendemain de la victoire du NON.

Bien peu de gens connaissent l’Initiative pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique du Nord. Pourtant, c’est le projet promu par les 150 plus grandes corporations canadiennes regroupées sous l’égide du Conseil canadien des chefs d’entreprises (CCCE), dont le président, Thomas d’Aquino, a la réputation d’être le plus puissant lobbyiste à Ottawa.

Il n’aura échappé à personne que le projet de futur traité de Constitution Européenne ™ a été rédigé par des auteurs dont le niveau intellectuel dépasse de loin celui du Bravepatriote de base. Dame ! Un Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République ET académicien français, ça vous change d’un retraité de la SNCF...

Dix ans après la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), la population canadienne est en droit de se questionner sur les bénéfices de cette entente commerciale.

Depuis dix ans, les organisations de la société civile d’Amérique du Nord n’ont sans doute pas accordé à la question de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), signé il y a dix ans, toute l’attention qu’elles ont consacrée au projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) et aux négociations en cours à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Récemment, lors d’un colloque organisé par le Réseau québécois sur l’intégration continentale en présence de 400 invités du Québec, du Canada, du Mexique et des États-Unis, les participants ont pourtant tracé un bilan assez critique de cette (...)

Il y a quelques semaines avait lieu à Ottawa la dixième ronde de négociation de l’Accord de libre-échange entre le Canada et l’Amérique centrale (ALÉAC4), un traité économique à conclure avec le Guatemala, le Nicaragua, le Honduras et le Salvador. Le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) craint qu’il ne s’agisse d’une façon de « faire passer la ZLÉA [la Zone de libre-échange des Amériques] par la petite porte ».

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