Voir également : "ALÉNA", "ZLÉA", "Commerce", "Libre échange" et "Néolibéralisme"
Voilà, c’est fini. La ville de Québec n’a pas été mise à feu et à sang pendant les manifestations anti-G7 des derniers jours. La police se félicite de son « bon travail ». Plusieurs manifestants se félicitent quant à eux d’avoir tourné en dérision des mesures répressives exagérées face à une majorité de personnes mobilisées voulant simplement exercer leur droit de manifester et d’exprimer une critique sévère et justifiée à l’endroit du G7. On peut dire qu’ils ont réussi à passer leur message et à sensibiliser davantage la population quant au peu de légitimité et de crédibilité qu’a ce club sélect de pays pour traiter des grands enjeux de l’heure, qu’il néglige par ailleurs, notamment la montée des inégalités sociales et l’urgence de la transition écologique pour lutter contre les changements climatiques. Malheureusement, cependant, il risque de se trouver trop de gens pour penser que, finalement, tous ces escadrons de policiers anti-émeutes lourdement armés dans les rues de la capitale étaient justifiés. Après tout, si c’est ce que ça prend pour « que tout se passe bien », pourquoi pas ?, se disent-ils.
Montréal – le 30 mai 2017 - Plus de 300 personnes représentant différentes organisations sociales du Québec, du Canada, des États-Unis et du Mexique ont complété, le week-end dernier dans la ville de Mexico, des discussions concernant la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Cette rencontre se produisant en même temps que la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, rencontrait le secrétaire mexicain des Affaires étrangères, Luis Videgaray.
La répression sanglante du mouvement démocratique en Birmanie (Myanmar) a ramené à l’ordre du jour les excellentes relations d’affaires qu’entretiennent plusieurs entreprises occidentales avec la junte militaire birmane. Pour un chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, les activités des compagnies dirigées par le célèbre golfeur Gary Player illustrent parfaitement le phénomène.
Bien peu de gens connaissent l’Initiative pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique du Nord. Pourtant, c’est le projet promu par les 150 plus grandes corporations canadiennes regroupées sous l’égide du Conseil canadien des chefs d’entreprises (CCCE), dont le président, Thomas d’Aquino, a la réputation d’être le plus puissant lobbyiste à Ottawa.
Il n’aura échappé à personne que le projet de futur traité de Constitution Européenne ™ a été rédigé par des auteurs dont le niveau intellectuel dépasse de loin celui du Bravepatriote de base. Dame ! Un Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République ET académicien français, ça vous change d’un retraité de la SNCF...
Il y a quelques semaines avait lieu à Ottawa la dixième ronde de négociation de l’Accord de libre-échange entre le Canada et l’Amérique centrale (ALÉAC4), un traité économique à conclure avec le Guatemala, le Nicaragua, le Honduras et le Salvador. Le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) craint qu’il ne s’agisse d’une façon de « faire passer la ZLÉA [la Zone de libre-échange des Amériques] par la petite porte ».
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